Filiation de la famille de BOISBOISSEL

Filiation mise à jour le 07/10/2023


XIème siècle (hypothèse non confirmée)

Orhant, prévôt de Pleubian, vivant en 1035.

Gautier, prévôt de Pleubian, fils de Orhant, vivant en 1060.

Judicaël, frère de Gautier, vivant en 1060, fils de Orhant.

Voir la charte d'Adèle de Saint Georges de 1060. Hypothèse non vérifiable du généalogiste Lainé qui associe ces prévôts de Pleubian aux Boisboissel (note: la distance entre le bois Boissel de Saint Brieuc et Pleubian est de 58 km).

Dans la généalogie de Bréhant en Bretagne est citée l'opinion de M. de Courson qui conteste « les origines antérieures à la première partie du XIIème siècle de beaucoup de familles d'ancienne chevalerie qui, par tradition et avec toute raison sans doute, datent, entre autres (pour ne citer que des noms bretons) : les Volvire de 996 ; les d'Acigné de 1032; les Boisboissel de 1035; etc.». (généalogie de Bréhant en Bretagne, 1867, page 44). Les informations ci-dessus restent en conséquence des hypothèses non vérifiables et il convient de les considérer avec grande prudence.


XIIème & XIIIème siècles

Toussaint de Saint-Luc, copié par Ruffelet, indique que "la maison du Boisboissel a produit plusieurs capitaines et chevaliers fort renommés dans nos histoires aux XIIème et XIIIème siècles" (Abbé Ruffelet, Annales Briochines).

On peut citer par exhaustivité un Gaultier, prévôt de Cesson (où se situe la tour et forteresse de Cesson à l'est de Saint-Brieuc) qui appartient à l'ordre équestre et est cité en 1144 (anciens évêchés de Bretagne, Geslin de Bourgogne, tome IV, chap v,x: "de equestri ordine Gaufridus pretor de Sesson"). Aucun lien n'est établi avec les Boisboissel, si ce n'est qu'il exerce la charge de prévôt qui est celle des Boisboissel au XIIIème siècle dans la ville limitrophe de Saint-Brieuc.


XIIIème siècle

(François ?) Le Prevost vivant au XIIIème siècle, père de Juhaël. Le généalogiste Lainé indique ce Le Prevost comme père de Juhaël. Une note familiale, sans référence, indique un François le Prevost comme père de Juhaël. (Notons que le prénom familial Chesnin, porté au XIVème siècle par plusieurs membres de la famille, signifie François, et que le fils aîné de Juhaël se prénomme Chesnin, il y aurait donc similitude des noms transmis, ce qui donne crédit à la note familiale).

Si l'on considère le prénom François et si la note familiale est crédible, François Le Prevost (ou Chesnin) est le père de Juhaël (ou Juhel) et le grand-père de Chesnin Le Prevost.

 

Guillaume de Boisboissel (Ier): croisé ayant participé à la 7ème croisade de Saint Louis avec les seigneurs bretons. Une pièce en latin, datée de Damiette en 1254, établit que Guillaume de Bosco-Boisseau prit part à cette croisade. L'auteur de ce site n'a pas les éléments pour prouver l'authenticité de cette pièce, et comme un certain nombre de faux circulent (Collections Courtois) il convient d'être prudent. Néanmoins la tradition briochine fêtait le retour des croisades d'un Guillaume de Boisboissel lors d'une  fête annuelle de la ville, et certains auteurs mentionnent ce croisé comme étant le Guillaume de Boisboissel qui échangea ses gages de bataille avec Plédran en 1311 (il y a dans ce cas une possible erreur, car ce croisé devant avoir au moins 20 ans en 1254 ne peut vraissemblablement échanger des gages de bataille en 1311 soit 57 ans plus tard!): ainsi l'ensemble de ces éléments semble accréditer le fait qu'il y eut un croisé prénommé Guillaume (voir le chapitre croisé), et si la pièce citée plus haut est valide, 1254 serait alors la première mention connue écrite d'un seigneur de Boisboissel, mais qui devait alors probablement porter le nom de Le Prévost ou Prepositus.

 

L'information suivante semble être un faux ajouté à la généalogie des Kersauson à la fin du XVIIIème siècle par le faussaire Nicolas Delvincourt. L'auteur de ce site la mentionne tout de même par exhaustivité car elle est souvent reprise par diverses recherches généalogiques:
Briant de Boisboissel: épouse Jeanne du Bourgblanc dont ils eurent (généalogie de la famille de Kersauson par Joseph de Kersauson de Pennendreff, publié en 1886, et archives du Finistère): 

Olive de Boisboissel qui épouse Evan de Kersauson, chevalier décédé en 1330, et fils de Morvan de Kersauson (décédé en 1310), dont elle eut au XIVème siècle:

Olivier II de Kersauson, mort en 1370.

 

Descendance établie de Juhaël Le Prevost

fin XIIIème et début XIVème siècles

Juhaël Le Prevost (ou Juhel): chevalier et seigneur de Boisboissel. Il épousa avant 1278 une dame nommée Gervaise, laquelle lui survécut et qui assista le 14 mai 1317 au partage fait entre leurs fils nommés Chesnin, Alain et Juhel.

Ils eurent pour enfants:

Chesnin (I) de Boisboissel dont l'article viendra

Margelie de Boisboissel dont l'article viendra

Yves de Boisboissel, évêque dont l'article viendra

Guillaume (II) de Boisboissel dont l'article viendra

Alain (I) de Boisboissel dont l'article viendra

Juhel de Boisboissel qui ne parait pas avoir de postérité

1317 est la date officielle retenue par ce site comme démarrage de la filiation ininterrompue de la généalogie des Boisboissel. Le partage effectué le 14 mai 1317 entre Gervaise, épouse de feu Juhaël Le Prévost seigneur du Boisboissel, et certains de ses fils servit de preuve et confirma la noblesse d'extraction chevalière des Boisboissel lors de la réformation de la noblesse en 1669 par arrêt du 7 août 1669. Voir chapitre réformation


XIVème siècle

Chesnin Le Prevost (I) vivant en 1308: chevalier, sire de Boisboissel, 1er fils de Juhaël. Chesnin est cité en 1308 comme chevalier (Arthur Le Moyne de la Borderie, « Une commune jurée en Bretagne au xive siècle », RBV, 1866, t. x, p. 475-486 (p. 478 et 483, acte du 12 septembre 1308) et en 1309 comme "Chesninus Prepositi", chevalier, se plaignant que les deux envoyés de la Cour du roi eussent exigés de lui une caution de 2,000 livres tournois, en le citant au présent parlement. Il était accusé de s'être servi, dans l'affaire des sergents de Coutances, d'une pièce reconnue fausse par le sergent qui l'avait scellée et le notaire qui l'avait écrite. Après enquête, la cour le condamna à 200 livres d'amende. (Geslin de Bourgogne, Anciens Evêchés de Bretagne, diocèse de Saint Brieuc, Tome 1).

Il régla par acte le mercredi, veille de l'Ascension le 14 Mai 1317, avec le consentement de dame Gervaise sa mère, la part qui revenait à Alain et Juhel de Boisboissel, ses frères, dans la succession paternelle, et en fit l'assiette sur tout ce qui lui appartenait en Goello, dans les paroisses de Tregomeur, de Plérin, et ailleurs, tant en terres qu'en prés, moulins, rochers et autres appartenances. Chesnin Le Prevost consentit, par le même acte, que dame Gervaise, sa mère, leur assignât 20 sous de rente sur ses fiefs, si elle le jugeait à propos.

Chesnin (I) fut probablement le père de :

Chenin II (ou Thevin ou Thibaut) de Boisboissel dont l'article viendra

Margelie de Boisboissel vivant au début du XIVème siècle, soeur de l'évêque Yves ( R. Couffon: catalogue des évêques de Tréguier pour l'enquête de 1341 pour la succession du duché, (Bibl . Nat ., f. fr. 22338 p. 118 et suiv.)), qui épousa Guillaume de Keransalio ou Cenonsalio (de Kersaliou) et qui n'eut qu'une fille unique. La déposition inédite de Charles de Blois lors de l'enquête de 1341 sur la succession du duché donne : « Item mademoiselle Margelie du Bois Bouessel qui fut fille monsieur Suhel [Juhel] Le Prevost et sour monsieur Thevin [Chenin] Le Prevost chevalier et soeur à l'evesque de Sainct Malo qui est à present, fut mariée a un grand riche homme aspellé Guillaume de Cenonsalio, de elle yssit une seulle fille qui fut mariée à monsieur Yon Hingant, de cette fille yssit une autre seulle fille qui fut mariée a monsieur Sivestre de la Foulie [Sylvestre de la Feillée], de celle dataine fille yssit monsieur Thebaud de La Fouile qui vit à present, lesdites deux dorrainese filles moururent et apres mourut ladite Margelie et vint sa succession audict monsieur Thebaud qui estoit en quart degré par representation de sa mere et de sa ayeulle en foclorent ledit evesque et monsieur Thevin propres freres qui bien eussent déffendu leur doict se il evidassent que à eux aspartinst. Tesmoings sur ce l'evesque de Sainct Malo » (Michel Saliou, Un problème de légitimité : Le débat juridique Blois/Montfort en 1341, 1994, mémoire de maîtrise d'histoire médiévale, 132 p. (p. 93 d'après BnF ms. fr. 22338 fo 128 r)

N. de Keransalio ou Cenonsalio, fille, décédée avant 1341, qui épousa monsieur Yon Hingant dont une seule fille:

N. Hingant, fille, morte avant 1341, qui épousa monsieur Sylvestre de la Feillée dont un fils:

Thebaud de la Feillée vivant en 1341

Yves de Boisboissel (1280-1348). Evêque, nommé "Yvo Praepositus" (Le Prevost) dans les actes de Marmoutier de 1328 et 1329.

Né en 1280 à Saint Brieuc, il fut nommé évêque en 1327 après soumission à la chambre apostolique le 13 Novembre. Transféré à Quimper en 1330 après soumission à la chambre apostolique le 10 Octobre puis à Saint Malo en 1333. Il fut procureur du roi Philippe le Bel en Bretagne en 1312, conseiller du duc Jean III au parlement de Bretagne de 1313 à 1340, clerc du roi Charles IV de 1322 à 1326. Yves fut qualifié de "Président aux enquêtes dans le rôle des officiers nommés pour la tenue du parlement de Paris en 1336". Il se rendit à Rome en 1329, muni d'une procuration de son chapitre, pour supplier le pape Jean XXII de canoniser Saint Yves, en compagnie de Guy de Bretagne, frère du duc de Bretagne et comte de Penthièvre. En 1347, il transige avec son chapitre pour deux chapelles fondées par Raoult Rousselet et Alain Gontier ses prédécesseurs. Voir l'évêque Yves de Boisboissel.

M. Couffon dans son catalogue des évêques de Tréguier donne Yves de Boisboissel comme fils de Juhaël et frère de Chesnin Le Prévost et de Margelie de Boisboissel d'après l'enquête de 1341 pour la succession du duché.

Alain de Boisboissel (Ier) écuyer, seigneur du Fossé Raffray, vivant en 1317: fils de Juhaël. Il reçut de Chesnin Le Prévost, son frère aîné, pour ses droits, comme juveigneur, dans la succession paternelle, des bienfonds situés en Goello, dans la paroisse de Tregomeur par acte du 14 Mai 1317, avec le consentement de dame Gervaise sa mère. Ce fut lui qui fonda la branche des seigneurs du Fossé Raffray (dont descend la famille aujourd'hui). Voir la descendance de Alain, branche cadette subsistant de nos jours.

Il semble s'être marié postérieurement à ce partage et eut pour fils Jehan (testament de Pierre du Boisboissel, 1362)

Jehan de Boisboissel dont l'article viendra

Juhel de Boisboissel vivant en 1317: fils de Juhaël. Ne parait pas avoir de postérité.

 

Descendance supposée de Chesnin Le Prevost (branche aînée au XIVème, éteinte au début XVème)

XIVème siècle

Chenin (II) (ou Thevin ou Thibaut) de Boisboissel (mort héroïquement le 18 juin 1347): fils supposé de Chesnin (I). Chevalier de grande valeur nous dit d'Argentré dans son Histoire de Bretagne. Chevalier banneret pour le compte de Charles de Blois lors de la bataille de la Roche Derrien où il combattit le 18 juin 1347 contre les Anglais et où Charles de Blois fut fait prisonnier. Il y périt sur le corps de ce dernier avec les sires de Laval, de Chateaubriand, de Lohéac, de Raix, de Rieux, de Machecoul, de Rostrenen et de la Jaille. C'est de lui que la famille tient la couronne de laurier surmontant le blason. Pour les différentes orthographes de son prénom voir la bataille de la Roche Derrien.

Le généalogiste René Kerviler indique Thibaut de Boisboissel comme étant le père de Pierre de Boisboissel (répertoire général de bio-bibliographie bretonne, L1, fascicule 9). Il semblerait que Thibaut soit aussi le père de Chesnin III de Boisboissel (mentionné comme frère de Pierre dans le testament de ce dernier en 1362.)

Pierre de Boisboissel dont l'article viendra

Chesnin (III) de Boisboissel, ecclésiastique, cité comme frère de Pierre dans le testament de ce dernier en 1362,  déjà décédé à cette date.

?. de Boisboissel, soeur de Pierre, qui épousa N. de Mutelien du Rouvre, et par laquelle la seigneurie du Boisboissel passa au Rouvre au décès de Pierre son frère aîné. Son mari parait être décédé entre 1371 et 1381.

Hélie de Mutelien, seigneur du Rouvre, petit fils supposé de Chenin II (ou Thevin ou Thibaut) de Boisboissel, qui ratifia le second traité de Guérande en tant que sieur de Boisboissel le pénultième jour d'Avril 1381 (Dom Morice, Preuves, t. ii, col. 277). Il n'était cependant pas nommé sieur du Boisboissel en 1371 du fait qu'à cette date son père N. du Rouvre avait hérité de la seigneurie et était encore en vie.

Robin de Mutelien, seigneur du Rouvre et du Boisboissel, fils également supposé de Hélie du Rouvre, marié à une fille d' Etienne Gouyon, maréchal, puis amiral de Bretagne, seigneur de Boisboissel en 1395 au parlement général. "Le 26 août 1395, il fit apparoir aux Etats de Bretagne un mandemant du Duc Jean IV qui l'autorisait à avoir justice patibulaire à 2 posts (poteaux) dans ses terres ou regaires de Saint Brieuc, sauf les droits de Monsieur." (Don Maurice, Mémoires pour servir à l'histoire de Bretagne loc. cit.)

Etienne du Rouvre, seigneur du Rouvre et de Boisboissel, cité en 1395 (Etienne Gouyon est son tuteur).

Eustache du Rouvre, seigneur du Rouvre et de Boisboissel, cité en 1407 et 1426, avec comme tuteur Eustache de la Houssaye.

Jeanne du Rouvre, dame héritière du Rouvre et de Boisboissel. Notons que Jean de Champagné et Jeanne du Rouvray, sont indiqués comme seigneur et dame du Boisboissel lors d'une transaction le 1er avril 1443.

Pour plus de précisions sur la famille du Rouvre voir les Notes complémentaires sur la maison du Rouvre.

 

Pierre de Boisboissel (mort en 1364), chevalier, fils supposé de Chenin II (ou Thevin ou Thibaut), ayant pour aïeul un frère de Alain, et frère de Chesnin III. Un des hommes des plus illustres de la famille. Il périt le 27 septembre 1364 en combattant avec Bertrand du Guesclin, pour Charles de Blois contre Jean de Montfort qui devint duc sous le nom de Jean V.

On peut supposer que Pierre n'ait pas eu de descendance, mais une soeur qui se maria avec Hélie (I) du Rouvre, aussi appelé "Helia de Matelein , dom. de Roure et heres principalis " dans son testament.

 

Branche des Guillaume de Boisboissel, dont la trace se perd au début du XVème

XIVème siècle

Guillaume de Boisboissel (II): vivant en 1312, fils de Juhaël: Guillaume est nommé comme frère de Chesnin dans un acte du 8 Avril 1318. Cheneynum Prepositi, militem et dictus Cheneynus et Guillelmus, ejus frater le 08 avril 1318(9). En 1312, Guillaume de Boisboissel, écuyer, et Jean Jogueti, de Plédran, à la suite d'un conflit, étaient autorisés par la cour séculière de l'évêque à échanger leur gages de bataille (gagia duelli) (Guillelmus de Bosco Bouselli et Johannes Jogueti de Pleudrain, scutiferi le 02 juin 1312. Références: Édgard Boutaric, Actes du parlement de Paris, t. ii, 1299-1328, 1807, 787 p. (no 3723, 4099, 5775, 5965 et 7311) et Auguste-Arthur Beugnot, Les olim, ou registres des arrêts rendus par la cour du roi…, t. iii, 1844-8 (vol. 1, p. 457 et vol. 2, p. 457 et 774). A noter que s'il n'est pas nommé dans le partage de son père Juhaël le 14 mai 1317, c'est qu'à cette époque, on rencontre souvent des partages successifs (plusieurs actes de partages pour plusieurs cadets dépendant de la date d'accès à leur majorité ou la date de leur mariage). Ainsi plusieurs partages ont pu être effectués pour la succession de Juhaël, sans que tous les frères et soeurs soient nommés pour chacun d'eux.

...

Guillaume de Boisboissel (III), petit-fils supposé (par la continuité des prénoms Guillaume) de Guillaume (II), vivant en 1384: il plaidait au parlement en 1384 contre Geoffroi le Breton de la Villehelio, du jugement de la cour des regaires de Saint-Brieuc « touchant un tonneau de froment de rente » Dom Morice, Preuves, t. ii, col. 462. Il embrassa le parti d'Olivier de Clisson (dans ses démêlés avec le duc Jean IV) et fut fait prisonnier dans l'une des places fortes de ce seigneur, comme le portent des lettres du duc, de l'année 1387, en réponse à l'ambassade que le roi Charles VI avait envoyée au duc de Bretagne pour obtenir de lui la restitution des biens et honneurs d'Olivier de Clisson. Ce dernier en effet avait été arrêté par le duc de Bretagne par trahison dans le château de l'Hermine. (Mem. pour servir à l'histoire de Bretagne, tome II, col 546).

Guillaume (III) eut pour femme Isabeau Le Sénéchal (armes d'azur à 9 macles d'or), fille de Jeanne de Ploeuc et de Alain Le Sénéchal, chevalier, seigneur de Carcado et du Bot Saint Caradec, fils lui-même de Eon Le Sénéchal. Il l'épousa en la paroisse de Tregomeur. La devise de la famille y est alors mentionnée. (Histoire généalogique de la maison de Ploeuc, Denis de Thizan, Beauvais, 1870)

dont:

XVème siècle

Guillaume de Boisboissel (IV), fils de Guillaume (III), chevalier, transigea le 5 janvier 1430 avec Guillaume, chevalier et sire de Ploeuc, son cousin germain, relativement aux droits qu'Isabeau Le Sénéchal sa mère tenait de Jeanne de Ploeuc dans le partage des biens de la maison de Ploeuc.

Il est nommé dans un compte de Jean Mauléon, trésorier du duc de Bretagne, commencé en juin 1414 et fini le 22 mars 1422, portant que Guillaume de Boisboissel devait 12 hommes d'armes pour le service du duc. Il prêta serment à Jean V avec les nobles de Moncontour en 1437 (Mem. pour servir à l'histoire de Bretagne, tome II, 1104/1306). Il paraît en 1420 à la revue de Mathelin de Morières à Sablé.

On ne voit pas qu'il ait eu de postérité (Lainé, opuscule sur la famille de Boisboissel, page 5)

Pierre de Boisboissel (III), fils supposé de Guillaume (III), écuyer, qui fit montre (réunion de tous les hommes d'armes) à Paris dans la compagnie de Guillaume de La Fosse, le 21 janvier 1415, puis dans celle d'Alain Daouët, à Bourges, avec Guillaume du Bois Bouëssel son frère le 21 juin 1418 (Ibid. col. 915, 961)

Branche puisnée des Boisboissel, seigneurs de Kergarentel et de l'Auber, éteinte au début du XVIème

XIVème siècle

La généalogie de cette branche a été révélée par Guy Autret de Missirien, historien et généalogiste français du XVIIème siècle (Source: Histoire généalogique de la Bretagne par Guy Autret seigneur de Missirien, ed. La Pérenne).

Pierre de Boisboissel (II), indiqué comme fils puisné de la maison de Boisboissel (Histoire généalogique de la Bretagne par Guy Autret seigneur de Missirien, ed. La Pérenne). Si nous n'avons pas de rattachement formel de Pierre II à la branche primitive des Boisboissel, et ce dernier vivant au milieu du XIVème siècle, une hypothèse serait qu'il soit Perrot de Boisboissel, petit fils de Alain (I) de par la similitude des prénoms (Perrot est une forme familière du prénom Pierre) et de la concordance des dates (suggestion de l'auteur). Voir Perrot de Boisboissel.

Pierre II épousa Guillemette Le Sénéchal, héritière des seigneuries de Kergarentel (ou Kergaraut), du Boisgiles et de l'Auber. Pierre et Guillemette eurent pour enfant:

Sylvestre de Boisboissel, fils de Pierre, chevalier, seigneur de Kergarentel et de l'Auber, qui épouse Ysabeau de Penhouët, fille de Guillaume de Penhouët (ou Penhoet) seigneur de Coëtfrec (ou Coatfrec). Il existe un Guillaume VI de Penhoët, sieur de Coëtfrec qui épouse Beatrix de Coëtmen, dame de Maupiron et de Barnabarec. Ledit Guillaume VI de Penhoët est fils d'Alain II de Penhoët et de Jeanne de Kerimel, Dame de Coëtfrec. Alain II de Penhoët est fils de Alain de Kerimel et de Jeanne de Coëtgourden, Alain de Kerimel étant fils de Guillaume de Kérimel et de Anne de Coëtgourden. Au vu les dates, Guillaume VI vivant en 1451 (travaux effectués à Coat-Frec, 1974, p.2, http://ns2014576.ovh.net/files/original/1689dc51fafc0d16e41e4234e302c48e.pdf), et Ysabeau épouse de Boisboissel ayant dû se marier vers la fin du XIVème siècle, elle ne peut donc pas être fille de Guillaume VI de Penhoët. Il est par contre possible qu'elle soit la fille de Guillaume de Kérimel qui devait être seigneur de Coëtfrec, la famille portant le nom ayant disparu fin XIVème (remerciements à M. Thierry Simon pour cette analyse).

Ils eurent:

XVème siècle

Guillaume de Boisboissel, fils de Sylvestre, seigneur de Kergarentel (ou Kergaraut). Guillaume épousa Margueritte (ou Mahaut) de La Feillée, fille de Thibaut III de la Feillée, seigneur de la Feillée, vicomte de Pléhédel, seigneur de Langarzeau et de Catherine de Coëtmen, vicomtesse de Coëtmen et dame de Tonquédec. Guillaume est cité lors de la réformation du 7 décembre 1432 dans les métayers où l'on voit cité un "Olivier Blendel, métayer de monsieur Guillaume du Bouaisbouexel en son manoir de Lauber". Lauber se trouve près d'Yffiniac. Il est indiqué que "Mahaut de la Feillée fame de Messire Guillaume de Boisboessel chevalier seigneur de l'Auber et de Kergarentel, fut partagée le 14e 9bre 1432 et le est délessé sept vintz livres monoye & trente thoneaux de froment mesure de Goelo, rente, aveq toutes les rentes, moulins et décimes que les seigneurs de la Feillée possédoient aux parroesses de Saint Caradec, de Mur, Saint Guen & le Quilliou" (Histoire généalogique de la Bretagne par Guy Autret seigneur de Missirien, ed. La Pérenne). Ils eurent pour enfants:

Gillette de Boisboissel, soeur supposée de Sevestre et donc fille supposée de Guillaume, qui épousa Guyon de Launay. Gillette a une fille qui se marie en 1474, elle est donc contemporaine de Sevestre, père de Henry, lequel Henry est mentionné en 1484 avec son mari Guyon dans un "ajournement pour Rolland Budes à Henry du Boisbouexel, Guyon de Launay, Charles de Launay, Amaury de Bréhant, Rollent de Glesquin, pour avoir batu et mutilé ledit Budes" (source Archives départementales des Côtes-d'Armor, E 711 et E 1558). Ils eurent comme fille:

Odile de Launay vivante en 1479, mariée avec Jean d'Yvignac vers 1474, dont

Julienne d'Yvignac vivante en 1504, mariée avec Jean Le Noir.

Ysabeau de Boisboissel, fille supposée de Guillaume, mariée avec Pierre de Bréhant (+ en novembre 1454), seigneur de La Roche. Un enfeu dans la cathédrale de Saint Brieuc indique les restes d'une Isabeau de Boisboissel, sont-ce les siens ? Les comptes de Lamballe 1476-1479 indiquent « Ysabeau du Bouesbouexel, famme feu Pierres de Brehant, décédé en novembre, l’an 1454, sauva 35 sous 9 deniers et tiers de perrée froment ; elle est en vie et demoure a Yffiniac, à la Roche, cheix Jehan de Brehant, son fils » (Compte de Lamballe 1476-1479 (A.D. 22, 1 E 83/1)).  Vu la concordance des dates, il est possible que Ysabeau de Boisboissel soit la fille de Guillaume de Boisboissel, seigneur de Kergarentel (ou Kergaraut) et fils de Sylvestre. Ceci est accrédité par le fait que Amaury de Bréhant est un contemporain proche (cousin ?) de Henry de Boisboissel, fils de Sevestre.

Ysabeau et Pierre de Bréhant eurent pour fils:

Jean de Bréhant, seigneur de La Roche, qui épousa Barrthélémye Doguet. Il est mentionné comme "fils de noble escuier Pierre de Brehand de son mariage avec dame Isabeau du Boisbouessel. Il donna en partage à Amaury, son Juveigneur" (source: supplément à la généalogie de Bréhant en Bretagne, p.7). Jean et Barrthélémye eurent pour fils:

François de Bréhant, fils ainé, écuyer sieur de la Roche-Bréhant, manoir de la Roche à Yffiniac. Avec son frère cadet Nicolas ils tous les deux hommes d'armes de la compagnie d'ordonnance de la reine et duchesse de Bretagne Claude, femme du roi de France François Ier. Ils sont cités en 1517 lors d'un procès tranché par le roi lui-même pour un fait parvenu en 1515, celui de la mort de leur cousin germain Pierre, bâtard d'Amaury de Bréhant, par une dispute à l'épée lors d'une fête dans la maison de Jehan Lenepveu à Yffiniac: "François et Nycolas de Brehant, a raison de certain proceix et differant qui estoint pendant entreulx et ledict Pierres touchant la succession dudict feu Amaury de Brehant, que frere germain et juveigneur estoit de feu Jehan de Brehant, sieurde la Roche, pere desdictz François et Nycolas, et dont ledict François est filz aisné, principal heritier et noble...". (Source : Lettres de rémission de la chancellerie de Bretagne1516-1518 (n. s.). Archives départementales de Loire-Atlantique, B 23 et B 24. N° 36. Nantes, mai 1517).

Nicolas (voir ci-dessus).

Amaury de Bréhant qui eut plusieurs enfants avec Michelle Buchoux, ces derniers qualifiés de bâtards (Source : Lettres de rémission de la chancellerie de Bretagne1516-1518 (n. s.). Archives départementales de Loire-Atlantique, B 23 et B 24. N° 36. Nantes, mai 1517) dont:

Pierre (voir ci-dessus).

Sevestre de Boisboissel, fils de Guillaume, seigneur de Kergaranteul. Sevestre du Boais-Boessel est mentionné le 8 février 1464 dans une "Commission adrécée aux juges de Moncontour, "... chargeant..." leurs lieuxtenants, Charles Jehan et chacun, ung clerc appelé, d'enquérir de certains exceis faiz à Sevestre du Boais-Boessel, chevalier, et à sa maison, de nuyt, à port d'armes et autrement. Et les enquestes faites, envoier devers le conseil, closes etc." (Registres de la chancellerie bretonne, Gourves n°109, rapporté par Mathieu Glaz). On le cite également le 30 Août 1466 avec un "Mandement au premier sergent de ajourner devant le conseil messire Sevestre du Boais-Boixel et autres habitans en son fié de Dolo, pour répondre au procureur général et es paroissiens de Gausson en l'évesché de Saint-Brieuc, en matière ded contribucion de foages, et y est la cause évocquée". (Registres de la chancellerie bretonne, Berthemet n° 723, et M.Glaz)

Il dut mourir jeune, car ses enfants eurent d'épouvantables démélés avec des agresseurs, l'un étant assassiné et l'autre enlevé encore mineur (voir ci-dessous). Il eut pour fils (son épouse n'est pas connue):

Gilles de Boisboissel, indiqué dans les montres de l'évêché de saint Brieuc pour 1469 qui citent Gilles et Pierre du Boisboissel dans une montre de Gausson. Gilles est mentionné avec son frère Pierre en 1480 dans un « Mandement impétré par Jehan de Malestroit, Sr du Val, supposant que sur un coup de dague donné de Jehan de Gaudemont, ou bourg d'Uzel, à Pierre Ferrachat, ledit Sr d'Uzel avoir arresté ledit de Gaudemont et lui avoit fait jurer l'arrest, et ce neanmoins Pierres et Gilles du Boisboexel et autres se sont transportez audit bourg à port d'armes, et icelui de Gaudemont ont emmené hors ledit arrest en mépris d'icelui ». (Registres de la chancellerie bretonne, Poullélouanen n°134, et M. Glaz).

Pierre de Boisboissel  qui servait en 1478 dans la compagnie de Geoffroy de Couvran, chevalier (Don Maurice, Mémoires pour servir à l'histoire de Bretagne tome III, col 352). Il fut assassiné (!) par Alain Le Guehenneuc et Rolland Jouän avant 1481. 

Henry de Boisboissel (Boisbouexel, Boysboëxel, Boisbouxel, Boisboixel), seigneur de Kergarantel, fils de Sevestre. Mineur en 1469. Il eut pour tuteur Sylvestre de la Feillée, vicomte de Pléhédel et seigneur de Langarzeau et avait épousé Anne du Perrier. ll était le cousin germain de Sylvestre de Boisboissel. Bien que n'étant pas le plus proche parent d'Henri, Sylvestre de la Feillée a probablement été choisi comme tuteur en raison de son lignage de haute noblesse remontant à Thibault de la Feillée, contemporain de Saint-Louis (analyse de Pascal Lorant). Henry est cité dans les comptes de Montcontour en 1469: « Touchant l’injunction de se prendre garde de Henry deu Boesboexel fils aesné et héritier principal de feu missire Sevestre du Boesboexel adfin de prendre ses héritages en la main de la court, les levées de ses héritages se il ne apparest avoir fait son debvoir de hommage advenanment. Il est encore mineur et ne a qu’environ ... (en blanc) » (Compte de Moncontour 1469 (A.D.22, 1 E 625/b, f°50).

Le registre d'insinuation de la Chancellerie de Bretagne qui avait son siège à Nantes (conservé aux Archives départementales de Loire-Atlantique) répertorie différentes procédures engagées par la justice exercée par les nombreuses seigneuries féodales en Bretagne. On y trouve plusieurs mentions d'Henry de Boisboissel lors d'affaires de violences dont il fit les frais et qui misent en jeu plusieurs familles:
    - 19 mai 1470 : "Commission à Maître Foucques de Rosmar, alloué de Gouelo et autres, de faire remettre à Silvestre de la Feillée Henri de Boisboissel duquel il estoit garde et tuteur, enlevé par Rolland Glequin".

    - Il est cité le 12 janvier 1472 dans un "Mandement et commission aux lieutenant et procureur du ressort de Gouelo, Guillaume Poinces et à chaucun, de s'enquérir et informer de certains exceix et injures faiz et perpétrez à Henry du Boisbouxel, par Hervé Guillart et autres ses complices comme d'avoir rompu, délacéré et démoly son enfeu et sépulture, escabeaux qui lui appartiennent en l'église trévialle de Gauczon en Saint-Brieuc ; et aussi de pluseurs exceix et [...] qu'il a faiz es boais et garenne dudit complaignant. (Registres de la chancellerie bretonne, Quéro n°47, et M. Glaz).

    - En 1478 : "ajournement pour Rolland Budes à Henry du Boisbouexel, Guyon de Launay, Charles de Launay, Amaury de Brehant, Rollent de Glequin, pour avoir battu et mutilé ledit Budes".

    - Evocation impétrée par Henry de Boisboixel, seigneur de Lauber, et Gilles de Boisboissel, frères, à l’encontre de Alain Le Guehenneuc et Rolland Jouän touchant le meurtre par eux commis en la personne de Pierre de Boysboëxel, frère des Henry et Gilles de Boisboexel, 20 mai 1481(registre d'insinuation de la Chancellerie de Bretagne , conservé aux Archives départementales de Loire-Atlantique, Gallica).

    - Le 27 février 1510 "Relevement d'appel en parlement pour Jacquemine du Parc, dame du Besso, d'une sentence donnee par la court de Rennes au profilt de Henry du Boisbouexel." (Registres de la chancellerie bretonne, Debord n°201, et M. Glaz). Voir aussi (Registres de la chancellerie bretonne, Laz n°1). Le relèvement d'appel est une autorisation délivrée par la chancellerie à une personne souhaitant porter un procès en appel devant la justice ducale depuis une cour de justice subalterne (M. Glaz).

    - Enfin il est cité dans la réformation du 01 janvier 1514 : "Lauber & Boys-Gilbert, avec un four à ban au bourg d'Yfiniac, appartenant à Henri du Boisboexel, sieur de Kercarentel". Son épouse n'est pas connue, mais il eut pour fils:

Guillaume de Boisboissel, chevalier, fils de Henry, seigneur de Kergaraut. Il fut maréchal des logis de la duchesse Anne et, commandant la garnison de Guingamp durant le siège de la ville en 1489, traita avec le vicomte de Rohan pour la reddition de la ville.

En 1493, Charles VIII comprit Guillaume de Boisboissel, pour 30 livres, dans les retenues qu'il fit faire sur les appointements de ses officiers et de ceux de la duchesse-reine pour subvenir aux frais de son expédition du royaume de Naples (Dom Maurice). Il fut au nombre des principaux seigneurs de Bretagne, ainsi que les sires de la Hunaudaye, de Kercado, de Volvire, ... qui s'illustrèrent dans les guerres que Chaumond d'Amboise, maréchal de France, fit aux Vénitiens aux Suisses et autres alliés du Saint Siège en Italie, en 1509, 1510 et 1511. (d'Argentré, Histoire de Bretagne, livre XIII, chap 66)

Il est porté dans le compte de Victor Gaudin, argentier de la reine Anne, dressé en vertu des lettres patentes de cette princesse du 25 novembre 1498, parmi les seigneurs de la cour qui portèrent le deuil du roi Charles VIII (Don Maurice, Mémoires pour servir à l'histoire de Bretagne tome III, p 793). Guillaume eut des démêlés avec la justice, il bénéficie de relèvement d'appels en octobre et novembre 1490 et est mentionné le 19 mai 1509 dans un "Estat de causes (... suspension de procès ?...) pour Guillaume du Boaisboexel, jucques de ce jour à seix sepmaines". (Registres de la chancellerie bretonne, Cochard n° 60 et 299, Coz n°575, rapporté par Mathieu Glaz). Il est enfin cité comme "l'un des gentilzhommes de la maison de la royne, ou nom et comme tuteur de Raoul de Juc" par Lectre d'estat jucques à troys moys prouchains venans pour Guillaume Boisbesel..." (Registres de la chancellerie bretonne, Laz n°1146, et M.Glaz).

Guillaume épousa Marie de Guernarpin, dame de Lescuis et de Kerdiern, veuve de Messire Henry du Juhc (ou du Juch), seigneur de Pratenroux, décédée le 3 février 1539 et inhumée en 1539 au couvent des Cordeliers à Quimper. Ils eurent pour enfants:

XVIème siècle

René de Boisboissel (+1569), fils de Guillaume, seigneur de Lauber et de Kergaraut (ou Kergarand ou Kercarantel), qui épousa  Perronnelle de Ploeuc, fille de Messire Vincent seigneur de Ploeuc et du Timeur et de Janne de Rosmadec. Ils habitèrent le manoir de Kercarantel à Gausson et fondèrent la chapelle Saint Nicolas en Gausson au premier tiers du XVIème siècle. Un René de Boisboissel, seigneur de Lauber et de Kergaraut (ou Kergarand, ou Kercarantel) est mentionné le 5 octobre 1486 (Registres de la chancellerie bretonne, Corcuff n° 53, et M.Glaz). Il semble difficile de le relier ces deux René de Boisboissel ensemble vu l'écart des dates, mais la chose est possible.

Les enfants de René et de Perronnelle furent:

Pierre de Boisboissel, mort sans postérité

Antoine de Boisboissel, mort sans postérité

François de Boisboissel, mort sans postérité 

La branche puînée des Boisboissel s'éteignit avec eux.

René épousa probablement en secondes noces Simone d'Avaugour, fille de Louis d'Avaugour (1500-1573), seigneur de Kergrois, et de Anne de Malestroit. Simone était veuve en premières noces de Jean Le Sénéchal, seigneur de Kercado. Elle fut inhumée dans le couvent de Saint François de Pontivy, comme elle l'avait ordonnée par son testament du 10 octobre 1531. René fut inhumé à l'abbaye de Beauport "die octava vigesima marcii anno 1569" Chartes de l'abbaye de Beauport.

Margueritte de Boisboissel, qui épousa Jean de Kerguezangor, seigneur de Vileaudren et de Launay. Les fils de René de Boisboissel n'ayant pas eu de postérité, l'héritage de René (les seigneuries de l'Auber et Kergaraut) passa aux Kerguezangor.

Hervé de Kerguezangor, qui épousa avant 1546 Anne Green de Saint-Marsault (Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, Lainé, 1826, Tome II), lequels furent arrêtés, sa femme et lui, à Launay-Mûr, et enfermés dans les prisons de Rennes. Il s’y empoisonna et sa femme fut décapitée en 1570 (cf. site sur la Ville-Audrain http://kristen.tonnelle.pagesperso-orange.fr/lodaog/villeaudrain.htm).

Isabeau (ou Ysabeau) de Kerguezangor, dame de Kergarantel, de la Vileaudren, de l'Auber, du Porzou et de Kerbihan, riche héritière qui fut en la curatele de Messire Jaques Budes seigneur du Hirel et de Sacé, procureur général de Bretaigne . Elle épousa en premières noces François de la Villéon, seigneur du Boisfeillet issu en ligne directe de ce tant fameux Jacques de la Viléon seigneur du Boisfeillet chevalier de Bretaigne (Histoire généalogique de la Bretagne par Guy Autret seigneur de Missirien, ed. La Pérenne), qui hérita des seigneuries (il semble qu'il se fit appeler seigneur du Boisboissel), dont elle eut:

François seigneur de la Viléon, de Kergarentel, de la Vileaudren, l'Auber & autres belles terres, lequel de dame Ysabeau de la Fresnay a laissé entre autres enfants: (Histoire généalogique de la Bretagne par Guy Autret seigneur de Missirien, ed. La Pérenne)

Messire Mathurin de la Viléon, seigneur du Boisfeillet, de Kergarentel, de Launay & du Boisdelamotte, lequel a été  marié en premières noces avec dame Louise de Saint Martin fille de Messire N... de Saint Martin seigneur de Carpondarme & de dame Anne de Ploeuc sa seconde femme, duquel mariage est enfant unique:

François Julien de la Viléon, & estant ladicte de Saint-Martin décédée à Paris l'an 1644, ledit seigneur du Boisfeillet épousa en 1648 dame Anne Visdelou fille unique de Messire Jaques Visdelou chevalier seigneur de Delien, du Hilliguit, de Pratenros, de Trédiec & de Kerinezre & de dame Marie de Lohéac sa femme, duquel mariage sont issus plusieurs enfants

Isabeau épousa en secondes noces messire Jan d'Avaugour seigneur de Saint Laurans & du Boisdelamotte, lieutenant general de Monsieur le duc de Merceur en Bretaigne du temps des guerres de la Ligue (Histoire généalogique de la Bretagne par Guy Autret seigneur de Missirien, ed. La Pérenne).


Dans le même temps vivaient aux XIV, XV et XVIème siècles...

Les personnes citées ci-dessous n'ont pas pu être rattachées à la généalogie des Boisboissel. Nul doute cependant qu'ils descendent d'un ancêtre commun, certainement Juhaël Le Prevost ou son père. Elles sont citées dans divers actes anciens ou sites généalogiques actuels.

- Alain de Boisboissel qui obtint le 26 août 1395 aux états de Rennes un mandement pour « avoir justice patibulaire à deux postz en ses terres ou regaires de Sainct Brieuc » (Dom Morice, Preuves, t. ii, col. 655). Les Anciens évêchés de Bretagne le citent comme moine à l'abbaye de Beauport mort en 1410.

- Aliette de Boisboissel veuve de Robert de Beaurepère (ou Beaurepaire), lequel décéda au siège de Saint James de Beuvron le 6 mars 1426 sous les ordres d'Arthur de Richemont. Il est indiqué que « Robert de Beaurepère décéda en mars a Bouvron l’an mill 4 C 25 et sauva Aliete du Boysbouecel sa femme pour cause de son douaire : fourment Saint Brieuc, 6 justes demie et 2 tiers » (juin 1428, par Jean Mansel receveur de Moncontour, compte de Moncontour 1464-1467 (A.D. 22, 1 E 625/b, f° 41°).

- Marie de Boisboissel veuve de Galhot Gouriou, décédé en 1431. Ce personnage semble être celui mentionné dans le compte des dépenses fait en juin 1425, à l’occasion du voyage du duc à Amiens, placé sous le commandement de Guillaume Eder (dom Morice, Preuves, II, col. 1173). Il paraît également au titre des nobles de la paroisse de Plouguenast aux réformations des 23 novembre 1426 et 27. Les comptes de Lamballe indiquent : « Item, dit celluy Cadet avoir este chargé à son derroin compte, a 34 feilletz, de 9 perrées et demye froment sauff reson en mise que feue Marie du Boesbouxel, aultreffoiz famme feu Galhot Gouriou, qui décéda en l’an 1431, avoit sauvé pour son droit de douaire, recours à sa dite charge, quelle raison cy endroit demande pour ce que dit n’avoir riens ne aucune chose reczeu des héritages du dit Galhot, qui ne sont pas de la juridicion de Lamballe anczois sont de la viconté de Rochan et ne les congnoit le dit Cadet auchunement ». Apurement des comptes 1468-1470 et 1470-1471 (A.D. 22, 1 E 24), f° 23°).

- Clémence de Boisboissel (de Boais Boessel) qui épousa autour de 1430 Pierre Eder, seigneur de La Haye et de Plouagat, mais surtout chambellan, maître d'hôtel, conseiller et principal ministre du Duc de Bretagne, gouverneur du comte de Montfort le prince héritier de Bretagne, gouverneur du château de Suscinio, qui fut l'un des hommes d'état bretons les plus importants du XVè siècle. Il décéda le 8 juin 1446. Les comptes du trésorier et receveur général du duc de Bretagne indique qu'il fut "donné un courserot (cheval) au sire de Matignon afin de soy assentir au mariage de Pierre Eder avec Clémence de Boais Boessel" (Mises d’Aufroy Guynot, trésorier et receveur général, 1430 et environ, page 48). Pierre Eder avait déjà été marié deux fois auparavant. Il ne parait pas que le couple ait eu de postérité. Clémence pourrait être la fille de Maurice de Boisboissel.

- Nicolas de Boisboissel qui épousa Marie le Nepvou vers 1480. Sans postérité connue.

- Renette du Boisboissel , qui épousa Lorent Le Sénéchal (Lorens Le Seneschal). Renette est citée dans le compte Moncontour 1482-1485 « Du rachat de feu Lorens Le Senneschal décédé ou moys de novembre l’an mill 4 C 82, rapporté par Renette du Bouesboexel tutrixe et garde de Jehanne Le Senneschal sa fille aisnée en elle procroyée dudit Lorens » (compte Moncontour 1482-1485 (A.D. 22, 1 E 626/a, second et quatrième cahiers, f°26)). « Se descharge ledit receveur, de 20 livres 9 sous 2 deniers et 2 justes froment mesure Saint Brieuc dont a esté chargé davant ou chappitre des rachaz, pour le rachat de feu Lorens Le Seneschal, rabatu le douaere de Renette du Bouesbouexel veuffve dudit deffunct. Quel rachat, leduc mon souverain seigneur, a donné a Guillaume Budes jucques à la somme de 30 livres, sellon le mandement de mondit seigneur, en date le cinquiesme jour de may l’an mil 4 C 83, signé par mondit souverain seigneur et de G. Gueguen de son commendement et saellé du grant seau de la chanselerie (compte Moncontour 1482-1485 (A.D. 22, 1 E 626/a, second et quatrième cahiers, f°42)). Elle est également citée en 1510 dans un « Respit pour elle du diocese de Sainct Brieuc » (Registres de la chancellerie bretonne, Debord n°405, et M. Glaz). Ils eurent comme fille:
Jehanne Le Senneschal, vivante en 1482.

- Guillaume de Boisboissel indiqué comme marin sur la Marie-cordelière en 1512. Il pourrait être décédé lors de la bataille du 10 Août 1512 (chronique de Jean d'Auton, citée par Levot).

- Anne de Boisboissel, épouse de Rolland Clévéde, sieur de Penty ou du Poulty. Ils sont cités en 1552. Rolland Clévéde semble être le père de Yves Clévéde époux de Françoise Loz. Si cette alliance est confirmée, Anne du Boisboissel serait ancêtre des Roc'hcazre devenus seigneurs du Botcol en Saint-Nicolas du Pélem (source Jérôme Caouën: document de 1629 de Demoiselle Marie de la Haye Dame de Kergaultier et son fils Jacques Clévéde)


Descendance de Alain (I) de Boisboissel, seigneurs du Fossé-Raffray (branche cadette au XIVème, subsistant encore de nos jours)

XIVème siècle

Jehan de Boisboissel ou Jean (I), fils de Alain (I), cité dans le testament de Pierre de Boisboissel en 1362. Non mentionné dans le codicille en 1364, il est possible qu'il décéda entre 1362 et 1364.

Ses enfants furent:

Maurice dont l'article viendra

Perrot Le Prévost / de Boisboissel, fils de Jean (I), cité dans le testament de Pierre de Boisboissel de 1364, qui lui baille "... 9 hanaps, 12 cuillers, sis gobelets, un esvouer, un seau, une chaîne d'argent ... desquels j'ai eu des biens de son père en garde". Perrot fit hommage au duc de Rohan en 1396 (Mémoires de Bretagne, tome II, col 671). Il est mentionné comme frère de Maurice dans plusieurs généalogies. Maurice en tant que seigneur du Fossé Raffray et vivant en 1383 est l'ainé, mais de ce fait aurait dû être mentionné dans le testament de 1364 comme le protégé de Pierre en lieu et place de Perrot, qui lui vivait en 1364 et 1396, sauf si Maurice était un jeune majeur à cette date et Perrot encore mineur.

Perrot Le Prévost fut marié vers 1360 à Béatrix Gaupicher, de la seigneurie de Blélin, paroisse de Loudéac, dont le sceau de 1316 porte trois pots (Potier de Courcy - Nobiliaire et armorial de Bretagne, 1890, tome 1.djvu/473). Pas de postérité connue avec Béatrix.

Perrot pourrait-il être Pierre II de Boisboissel, cité comme fils puisné de la maison de Boisboissel et père de la branche des seigneurs de Kergarentel? Les dates en effet pourraient correspondre. Néanmoins la chose n'est possible que si Perrot se remarie par la suite avec Guillemette Le Sénéchal. Voir Pierre II.

 

Maurice de Boisboissel, (-,1415) chevalier, seigneur du Fossé Raffray, fils de Jehan (I) et petit-fils de Alain (I), décédé à la bataille d'Azincourt le 25 octobre 1415: la filiation est prouvée sans interruption dans les titres depuis Maurice de Boisboissel (1383), et étant donné qu'il est lui-même seigneur du Fossé Raffray comme l'était Alain (I) en 1317, il n'est pour ainsi dire par douteux que Alain ait été son grand-père et que Jehan ait été son père comme le rapport des dates le prouve , voir pour plus de précisions le chapitre réformation.

Il convient de noter que, si 1383 est la date parfois retenue par certains généalogistes pour la filiation ininterrompue de la famille, la (re)découverte du testament de Pierre de Boisboissel dans un fond des archives de Saint Brieuc est quant à elle assez récente, ce qui fait que les anciennes généalogies n'ont pas eu connaissance de ce testament, ni des liens filiaux Alain (I) / Jean (I) / Maurice. Elles ne parlent donc que d'un lien filial Alain (I) / Maurice.

Maurice épousa par contrat du mercredi après le nouvel an 1383, c'est à dire après Pâques, Aliette de La Roche, fille d'Alain de la Roche qui lui constitua 20 livres de rente dont 12 assises sur ses héritages en Penthièvre, au prisage de Jean Labe. Maurice est rappelé les 1er Avril 1443 et 4 février 1493 dans 2 actes passés par son fils et son petit-fils. 

Ses enfants furent:

Jean (II) dont l'article viendra

Guillaume de Boisboissel (VI), fils de Maurice, qui passa à la réformation des nobles, de l'année 1441. Il eut de vifs démêlés avec Jean du Parc, comme on l'apprend d'un mandement adressé aux officiers de Moncontour, le 28 décembre 1457, pour faire dresser une information sur les voies de fait. (Mémoires pour l'histoire de Bretagne, tome II, col 1715)

Françoise de Boisboissel, fille de Maurice, femme de Jean le Borgne, écuyer, seigneur de Crecheren et de Liffrac, nommé dans la réformation de 1441. Ils eurent un fils (Nobiliaire et Armorial de Bretagne de Pol Potier de Courcy, famille Le Borgne):

Jean le Borgne, tué lors de la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488, qui scelle la très triste fin de l'indépendance de la Bretagne.

 

XVème siècle

Jean de Boisboissel (II), fils de Maurice, écuyer, seigneur du Fossé Raffray, épousa, par contrat de l'année 1424, mademoiselle Marguerite de Penhouët, fille de Jean de Penhouët et de Marguerite de Beaumanoir, lesquels constituèrent à leur fille, en avancement de leurs futures successions, la somme de 20 livres de rente. Alix de Beaumanoir (tante de Marguerite de Penhouët) lui fit donation de la troisième partie de son bien.

Jean de Boisboissel prêta serment de fidélité au duc de Bretagne avec les nobles de Goello, en 1437. Il passa à la réformation des nobles de l'évêché de Saint Brieuc en 1438, et est nommé le premier dans le rôle de celle de l'année 1441. (Mém. pour servir à l'histoire de Bretagne. tom. II, col. 1308).

En qualité d'héritier noble de son aïeul, (celui-ci n'est pas autrement désigné dans l'acte) Jean de Boisboissel transigea, par acte passé devant Guillaume le Boier, Olivier le Mestre et H. Caillart, notaires, le 1er avril 1443, avec messire Jean de Champagné, et dame Jeanne du Rouvray son épouse seigneur et dame de Boisboissel (la seigneurie du Boisboissel était passée dans celle du Rouvre) qui pour s'acquitter envers Jean de Boisboissel et les siens, et autres issus de son aïeul paternel, du principal de 10 livres de rente, à laquelle somme ils s'étaient obligés par une transaction précédente, lui assignèrent diverses rentes qu'ils avaient sur des particuliers. (Lainé)

Le même Jean de Boisboissel et Marguerite du Penhouët transigèrent, par acte du 7 avril avant Pâques 1453, avec Louis du Rufflay (sieur du Rufflay et de la Cornillère près de Saint Donan) et Isabeau de Penhouët son épouse (fille de Guillaume de Penhouët, sgr de la Villeauroux, et d'Alix de Beaumanoir, source Généalogie de la maison de Saisy p.224), et Alix de Beaumanoir (mère de ladite Isabeau de Penhouët et tante de ladite Marguerite de Penhoët l'épouse de Jean II de Boisboissel et fille de Jehan de Penhoët, sieur du lieu et époux de Marguerite de Beaumanoir, laquelle est soeur de ladite Alix de Beaumanoir : remerciements à M. Lionel Dupont Botrel et à M. Thierry Simon), transaction ratifiée par les parties le 18 avril 1454, par acte passé devant J. et R. le Borgne. Jean est rappelé le 4 février 1493 dans une sentence obtenue par Louis son fils aîné, héritier principal et noble de Jean de Boisboissel, et comme petit-fils de Maurice. (Lainé)

Il avait entre autres enfants :

Louis dont l'article viendra

Marguerite de Boisboissel, mariée avec Jean Geslin, sieur de la Noerain (Lantic), puis remariée avec Estienne Conen (1468- av. 1514), parfois nommé Conan, seigneur de la Ville-Lévesque en Pordic. Estienne Conen est très probablement son second mari, car les parents de Marguerite s'étant mariés en 1424, l'écart d'âge est notable avec lui pour l'époque. Marguerite obtint de son frère Louis, par partage de 1469, 6 livres de monnaie de rente. Elle eut pour descendance:

Sylvestre Conen, seigneur de la Ville-Lévesque en Pordic.

  Jean du Boisboissel, fils supposé de Jean (II), qualifié comme sieur de La Villecadoret qui épousa Jeanne de Vaucouleurs, fille de Bertrand de Vaucouleurs et de Margueritte Ruffier. Ce Jean (ou Jehan) pourrait être le fils de Jean II et le frère de Louis de Boisboissel et de Margueritte de Boisboissel mariée avec Jean Geslin. Il est indiqué comme "dit le Breton, chevalier, seigneur de la Ville-Cadoret, la Salle, Plestan, du Clos, etc., capitaine d'hommes d'armes en 1427, et des ordonnances en 1420, 1425, etc." (J.-J.Domenc (de BREHANT, 1867)). Ils eurent comme enfant:

Marguerite de Boisboissel décédée vers 1480, fille de Jean sieur de la Villecadoret, qui se maria en 1462 avec Eon (ou Eonnet) de Brehant (ou Brehand), seigneur de Belleissue et de Gallinée, fils de Gabriel de Bréhant et de Thomine de La Lande de Calan, (Généalogie de la maison de Bréhant en Bretagne, librairie Bachelin-Deflorenne 1867 p. 86). Marguerite est "dite communément le Breton" et qualifiée de dame de Belleissue et fille de la maison Villecadoret Boisbessel. Les époux sont cités dans l'accord fait par Eonnet de Bréhant quant au partage de Jean le Breton, seigneur de la Villecadoret, son beau-frère, et Marguerite le Breton de Boisboissel (source: supplément à la généalogie de Bréhant en Bretagne, p.73 et 110). Ils sont  indiqués comme ayant eu pour fils:

Thomine de Brehant, qui épouse Jehan d'Yvignac dont:

          Jehan d'Yvignac (1480-1542) qui épouse Odile de Launey

          Louis d'Yvignac

Gabriel de Brehant

N1. qui épouse Gilles le Berruryer en 24 mars 1486

Rolland de Brehant, décédé en 1500.

 N2. mariée à Thomas Chaignon, seigneur de la Ville-Derien le 13 avril 1502

Jean de Brehant (1470-1521), capitaine, marié avec Françoise de Kergu dont :

Mathurin de Brehant, né le 10 août 1506 et décédé en 1538 à l'âge de 32 ans

Marie mariée à Jean du Boudan, seigneur de la Lande le 14 septembre 1505

Jean de Boisboissel, frère supposé de Marguerite. Il serait le Jean le Breton, seigneur de la Villecadoret, et beau-frère d'Eonnet de Bréhant dans « l'accord fait par le dit Eonnet de Brehand avec Jean le Breton, sieur de la Villecadoret, son beau-frère, pour le partage dû à Margueritte le Breton, sa femme, en date du 21 mai 1466 » (source: supplément à la généalogie de Bréhant en Bretagne p. 110). Or comme la Villecadoret n'est pas passée aux enfants du couples Eonnet de Brehant et Marguerite de Boisboissel, une hypothèse est que ce frère de Marguerite l'aurait reçue de cette défunte vers 1480, puis serait mort avant le 16 mars 1516, sans postérité en légitime mariage, comme suite de quoi elle serait tenue alors par Jean III de Boisboissel (voir ci-dessous), fils de Louis et cousin en primogéniture par les mâles. Une autre hypothèse serait que ce Jean le Breton n'aurait pas existé et que Jean III de Boisboissel, en tant que cousin de Marguerite, épouse Eonnet, aurait été traité courtoisement de beau-frère dans l'acte, d'autant qu'à cette époque les liens d'oncle à neveu sont souvent forts. Néanmoins ceci semble peu plausible car le qualificatif le Breton n'a jamais été porté par Jean III (vifs remerciements à M. Lionel Dupont Botrel pour cette analyse).


Louis de Boisboissel, fils de Jean II, écuyer, seigneur du Fossé Raffray, se disant, comme ses prédécesseurs seigneur de Boisboissel, en possession de temps immémorial de plusieurs prééminences en l'église paroissiale de Trégomeur et entre autre du droit de sépulture dans le choeur de cette église.

Il obtint une sentence de la cour de Goello le 9 mai 1488 contre Pierre Hérisson et Jean Josses, lesquels avaient fait une inhumation dans ce même choeur, mais sans le consentement de Louis de Boisboissel.

Comme fils aîné et héritier principal et noble de Jean de Boisboissel, et comme petit-fils de Maurice, il obtint une sentence de la cour de Trégomeur, le 4 février 1493, contre Margelie de Boisbilly, agissant par Bertrand Conan, son procureur fondé, comme tutrice d'Amaury Conan, fille d'elle et de feu Perrot Conan, et héritier principal et noble par représentation du même Perrot, d'Ivon Conan, son aïeul fils de Pierre Conan, seigneur de la Ville l'Evêque mari de Jeanne de Beaurepaire, à cause d'une rente que Pierre de Coetmohan et Mejault de Coetnisan, sa femme, aïeuls maternels de Perrot Conan, s'étaient obligés envers Maurice de Boisboissel, aïeul de Louis.

Ce dernier avait épousé Jeanne Dollo ou Dollon ou Dolou (des seigneurs de Kermorvan, dans la paroisse de Trégomeur), rappelée comme défunte avec son mari, dans un partage fait le 12 juin 1516 entre leurs fils qui furent :

Jean III dont l'article viendra

Richard de Boisboissel, prêtre.

Geoffroi de Boisboissel, vivant le 12 juin 1516 (pas de postérité connue)

 

XVIème siècle

Jean de Boisboissel (III), fils de Louis, écuyer, seigneur du Fossé Raffray et de la Villecadoret. Jean fut temporairement membre du gouvernement révolté de Bretagne, siégeant à Nantes en 1489, et mené par le maréchal de Rieux qui soutient le mariage de la duchesse héritière Anne de Bretagne avec Alain d'Albret, et ce en opposition avec le gouvernement régulier de ladite duchesse siégeant à Rennes (Anne de Bretagne, Henri Pigaillem)

Il épousa Françoise Henry de Kerprat, fille (supposée) de Geoffroy Henry, seigneur de Kerprat, et de Jeanne de Quelen et petite fille de Hervé de Quelen (1416-1488), Seigneur de Saint-Bihy et de La Lande. De concert avec son épouse Françoise, il fonda par acte du 16 mars 1516, au lieu de la Villecadoret, une messe pour être célébrée le samedi de chaque semaine en l'église du Fossé Raffray. Ils nommèrent à cette chapelle D. Richard de Boisboissel, prêtre et se réservèrent ainsi qu'à leurs successeurs, la nomination des autres futurs chapelains. Jean de Boisboissel et Françoise Henry sa femme, donnèrent partage à Richard et Geoffroi de Boisboissel, par acte passé à Trégomeur, le 12 juin 1516.

Jean III a laissé un fils et 3 filles :

Françoise de Boisboissel, dame de La Ville Cades, qui épousa Jean de La Noë (+ 1558). Un acte précise que "pour justifier que le dit François de La Noë Seigneur du dit lieu estait fils aîné et héritier principal et noble d'autre Jean de La Noë et dame Françoise de Boisboissel sa femme fille aînée de la maison Du Fossé Rafray........ Introduisant 3 pièces dont le premier est un acte de partage fait du consentement de la dites de Boisboissel, dame de La Ville Cades, veuf du dit Jean de La Noë de la succession de la dites de Boisboissel laquelle consistait en la dite maison de La Ville Cades qu'elle avait eue de la succession du Seigneur du Fossé Raffray son frère aîné (François)..." (Pièces justificatives de La Noë ( ADCA 60J 15 pages 76 à 117)) . Ils eurent donc pour fils

Catherine de La Noë qui épousa Jean Leroux.

Christophe de La Noë qui épousa Françoise Lebeuf.

François de La Noë qui se maria le 8 avril 1540 avec Marguerite Budes.

Guillaume de La Noë qui épousa Marie de Lanloup.

François dont l'article viendra

Anne de Boisboissel, qui était mariée, le 15 mars 1539 avec Thomas Espivent, seigneur de Mallebrousse, fils de Charles Espivent, seigneur de la maison noble de Mallebrousse paroisse de Pordic, et de Marie le Chat. De ce mariage sont issus:

Yves Espivent, écuyer, seigneur de Mallebrousse, vivant en 1577

Charles Espivent, qui marié à Jeanne de Quelen n'a laissé qu'une fille nommée Isabeau Espivent née 4 avril 1565, vivante en 1613

Françoise Espivent, dame de Mallebrousse, mariée le 15 mars 1590 avec Maurice Nouel, écuyer, seigneur de la Perrière

Marie Espivent, qui était veuve en 1606 d'Etienne le Bigot.

Marguerite de Boisboissel, citée comme soeur de François de Boisboissel lors de la réformation de 1669 et mariée avec Pierre Conen.

 

François de Boisboissel, fils de Jean (III), seigneur du Fossé-Raffray, épousa,

En premières noces : en présence de sa mère, par contrat du 15 juillet 1520, passé devant Henri Conan et du Mangoer, notaires à Saint Brieuc, mademoiselle Marie Turnegoët, fille aînée de François Turnegoët, et d'Isabeau Dollo (indiquée différemment comme fille de Jean et de Françoise Dollo, sieur et dame de la Hague Morais et de Restot dans la réformation de 1669). Jacques Turnegoët, seigneur de Saint Thurian, abandonna à sa soeur et à François de Boisboissel plusieurs pièces de terre. Ces deux époux reçurent une assiette de rente, le 7 octobre 1524. Marie Turnegoët mourut avant le 27 juin 1528.

Les enfants de François et de Marie Turnegoët furent:

Jacques dont l'article viendra

Jean de Boisboissel (IV), qui transigea avec son frère aîné le 12 septembre 1561.

Louis de Boisboissel, chanoine, chantre, grand vicaire et official de l'église de Saint Brieuc et recteur de Trégomeur, vivant le 30 janvier 1586.

Gilles de Boisboissel, écuyer, seigneur de la Mariée, mort sans postérité avant le 22 juin 1586, cité dans le contrat fait par "Messire Guillaume Le Nepvou à noble homme Gille du Boisbouëxel sieur de Lamariée" le 12 janvier 1577. (Arrêt de noblesse des Perrien).

Françoise du Boisboissel, mariée, avant le 1er Août 1551 avec Roland de la Marche, seigneur du Tertre, dont elle resta veuve avant le 30 janvier 1586. Elle avait, à cette époque, plusieurs enfants mariés.

Peronnelle (ou Pétronille) de Boisboissel, femme de noble Jean (ou Jacques?) de Boisgelin, fils de Jean du Boisgelin seigneur de Kerabel (+1533) et de Jeanne Chatel (+1548). Jacques de Boisboissel, son oncle, lui donna une procuration le 22 juin 1586. C'est probablement cette même Peronnelle qui finit ses jours en tant qu'abbesse du couvent des Clarisses de Dinan, où elle fut mère supérieure de 1595 à 1601. Ce même couvent avait été fondé par Catherine Dollo, abbesse de 1482 à 1512. Leurs enfants furent (néanmoins à confirmer):

 Jacques de Boisgelin écuyer, seigneur de la Carrée.

Pierre du Boisgelin, qui épousa avant 1596 Gillette Le Marec.

Alain du Boisgelin, écuyer, seigneur de la Carrée (+1622).

En secondes noces François épouse Anne de Pluvié, fille de Guillaume de Pluvié écuyer, seigneur de Kerdreho, et de Jeanne du Pou. Le 8 avril avant Pâques 1541, elle donna procuration à son mari pour transiger avec Jean et Guillaume de Pluvié, ses frères, auxquels François de Boisboissel céda tous les droits de sa femme pour une somme d'argent (le partage noble ayant lieu, dit-il, dans sa famille), par acte du 11 mai 1546. Il ne vivait plus le 1er Août 1551.

On suppose que François eut comme enfant avec Anne de Pluvié:

Marie de Boisboissel, femme de Robert Moro, écuyer, seigneur de Mauguérand (Maugouéran) près de Quintin, trêve du Foeil, fils de Jean Moro, écuyer, seigneur du même lieu et d'Isabeau Turnegoët, qu'elle épousa le 17 mars 1574. Robert Moro hérita par la suite de la Ville Bougault. Ils eurent pour enfants:

Gilles Moro 1578-1647

Thomas Moro 1580-

Jean Moro 1583-1599

François Moro 1584-

Jacques Moro 1588-

Louis Moro 1589-

Pierre Moro 1590-

 

Jacques de Boisboissel, 1er du nom, fils de François, écuyer, seigneur du Fossé-Raffray, de la Mariée, etc. Jacques était mineur et sous la garde noble de son père le 23 juin 1518. Comme fils aîné et héritier principal et noble il donna partage, par acte passé devant L. Bertrenz et J. Geslin, notaires de la cour de la Roche Suhart, le 1er Août 1551, à Françoise de Boisboissel, femme de Roland de la Marche; et, par cet acte, les droits de cette dame furent fixés par Etienne du Mangoer, seigneur du Bois de la Salle, leur oncle.

Jacques transigea sur partage avec Louis de Boisboissel, son frère, chanoine, le 8 décembre 1574. Il fit hommage-lige an duc de Penthièvre, à Marie de Luxembourg, sa femme et à Marie de Beaucaire, dame de Martigues, duchesse douairière de Penthièvre, pour les maison et manoir du Fossé Raffray, mouvants de la seigneurie de la Roche Suhart. Jacques de Boisboissel parait dans deux autres actes des 30 janvier et 22 juin 1586.

Il avait épousé, au mois d'octobre 1551, damoiselle Christophlette Le Borgne, fille de noble Robert le Borgne, seigneur de Kergoumar, et de dame Anne de Bégaignon, sieur et dame du Rumain et de Kergommars. Christophlette vivait encore le 29 mars 1601. Jacques de Boisboissel en avait eu :

Jacques II, dont l'article viendra

Louise de Boisboissel, épouse du seigneur de Kervalio (Lainé), ou Vincent de Kersaliou d'après un inventaire de 1586 ("Recherches historiques sur la maison de Courson en Bretagne et en Angleterre de 1066 jusqu'en 1881", Beauvais 1881).

Jeanne de Boisboissel, décédée le 16 décembre 1613 à Châtelaudren. Elle épousa en 1601 Jean Lestic (1540-1591), écuyer, seigneur de Malros. Elle est mentionnée dans un document de 1610 comme dame douairière de Malros ou Malrou. "Damoiselle Janne du Bouisbouxel damme douairiere de Marros decedday le saixiesme jour de decembre mil six centz traize environ les dix heures du matin dont le corps fut inhumé le landemain en l'esglise Nostre Damme du Tertre chappelle de Marros en tesmoin de quoy ay signé ce rapport le vinctiesme jour dud. moys et an que devant sur l'unziesme feillet de ce presant livre." (source Jérôme Caouen)

 

Jacques de Boisboissel (II), fils de Jacques Ier, écuyer, seigneur du Fossé-Raffray, de la Mariée etc. Il passa un acte comme fondé de procuration de son père, le 22 juin 1586. Il eut pour femme damoiselle Anne de la Rivière, dame du Plessis, fille de noble et puissant messire René de la Rivière, seigneur de Saint Guionay, capitaine de 200 chevaux légers et de 200 hommes de pied pour le service du roi, et de dame Gillonne de Gaigru, seigneur et dame de Quehouêt, qui, par acte du 26 janvier 1589 passé devant François Perret, notaire juré à Quintin, donnèrent à leur fille la somme de 4000 livres, en supplément de dot.

Anne de la Rivière était veuve de Jacques de Boisboissel et tutrice de leurs enfants mineurs, lors d'une sentence rendue en sa faveur, en la cour de la Roche-Suhart, le 4 décembre 1597, laquelle en lui donnant acte de l'acceptation qu'elle avait faite, sous bénéfice d'inventaire, de la succession de son mari, ordonna qu'elle ferait assigner de nouveau Gilles de Boisgelin, écuyer, sieur de la Carrée, l'un des opposants à cette succession.

Anne de la Rivière se remaria avec Jacques Dollo dont ils eurent un enfant Pierre Dollo. Jacques Dollo, écuyer, seigneur de la Chesnaye, et Anne de la Rivière se marière peu de temps avant le 29 mars 1601, époque à laquelle on procéda, par avis de parents, à la nomination de nouveaux tuteurs des deux enfants qu'elle avait eus de Jacques de Boisboissel, à savoir :

XVIIème siècle

Alain II, dont l'article viendra

Esther de Boisboissel, religieuse

 

Alain de Boisboissel (II) (+ 1624), fils unique de Jacques (II), écuyer, seigneur du Fossé-Raffray et de la Mariée, épousa, par contrat décrété en la cour du duché de Penthièvre, juridiction de la Roche-Suhart le 23 février 1618, demoiselle Jeanne le Long, dame héritière de Beaupré et de Coetriou (ou Coattriou) au nord de Saint Nicolas du Pélem, fille aînée de François le Long, écuyer, sieur de Beaupré et de Coetriou, et de damoiselle Jeanne le Voyer (blasonnant deux haches adossées). Alain parait dans un acte du 5 mai 1621, et mourut le 22 avril 1624, avant le 8 juillet 1624 époque à laquelle Jeanne le Long, sa veuve, fit procéder, par le greffier de la juridiction de la Roche-Suhart, à l'inventaire de ses titres et papiers. Il est rappelé, avec sa femme, dans divers actes des 22 mai 1649, 19 septembre 1650, 20 juin 1651, et 22 mai 1653. Leurs enfants furent :


Anne de Boisboissel (1619-1667), soeur puînée de Gilles, citée comme dame Dalleux dans la réformation de 1669, née le 18 Avril 1619 à Plouagat, ayant pour parrain François Le Long et pour marraine Anne de La Rivière (archives Plouagat) , mariée le 6 juin 1644 à Plouagat, avec Marc-Antoine de la Boëssière (ou Bouëxière), né à Guingamp, écuyer, seigneur de Lennuic (ou Lannvic) et de Lopriac, fils de Henry de la Boëssière et de Jeanne Le Vicomte du Rumain, dont elle resta veuve avant le 20 juin 1651. Marc-Antoine de la Boëssière, sénéchal au siège de Guimgamp, fut conseiller au parlement de Bretagne. Ils furent propriétaires du château de Keranno sur la commune de Grâces. Ils eurent:

Olivier de La Boëssière, 1647-1700, seigneur de Keret,  marié le 12 octobre 1677 à Trémargat avec Toussainte-Marguerite de Keremar, puis remarié avec Marie Urbaine de La Sauldray.

Marc-Antoine (II) de la Boëssière, 1648-1722, seigneur de Lannuic, marié le 8 octobre 1667 à Guingamp avec Anne Le Brun de Kerprat, fille de Jacques Le Brun de Kerprat et de Béatrice Couppé.

Gabriel de La Boëssière, décédé en 1668

Alain de Boisboissel (III), écuyer, seigneur du Fossé-Raffray, né le 9 avril 1620 à Bothoa (Saint Nicolas du Pélem). Il fit profession en 1645 au couvent des capucins de Vannes, sous le nom de frère Athanase de Saint Brieuc, suivant le testament qu'il fit le 15 mai de cette année, devant de Launay et Tual, notaires royaux à Vannes.

Gilles, dont l'article viendra

Françoise de Boisboissel, baptisée le 3 Août 1622 à Trégomeur (archives Trégomeur). On cite une alliance Françoise de Boisboissel avec Alain du Poulpry, (voir http://www.gatinaisgeneal.org/sylvier/pag32.htm), et l'auteur de ce site émet l'hypothèse que cette Françoise de Boisboissel est la fille de Alain II de Boisboissel, mais sans aucune preuve. Françoise et Alain du Poulpry eurent pour enfant

Françoise du Poulpry, marié avec Pierre de Rosmar, décédée après 1647.

Louise de Boisboissel, née le 11 décembre 1623 à Plouagat (archives Plouagat)

 

Gilles de Boisboissel, (1621-1663) fils de Alain (II), écuyer, seigneur du Fossé-Raffray et de la Mariée, baptisé le 5 mai 1621 en l'église paroissiale de Trégomeur par Louis Soubz curé de la paroisse, ayant pour parrain "Gilles de Mordelles seigneur de chasteau Gouello et maraine damoiselle Gillette le Veneur dame de la Caree",  épousa, par contrat passé au manoir de Launay, le 19 septembre 1650, devant Hervé et Guillaume notaires, damoiselle Anne-Françoise Noblet (ou Le Nobletz) de Coêlersan (1625-1678), fille aînée de messire Isaac Noblet de Coêlersan (qui ne semble pas être de la famille du bienheureux Michel Le Nobletz, célèbre missionnaire breton du XVIIème siècle) et de dame Françoise de Tinteniac, seigneur et dame de Launay de Morlen en Locquénolé et de Moneville (ou Monteville), auxquels Gilles de Boisboissel et sa femme donnèrent quittance de la somme de 8000 livres qui avait été constituée en dot à cette dame, quittance passée devant le même Hervé, notaire, le 29 octobre 1654. Par acte passé devant Ausquer, notaire à Guingamp le 20 juin 1651, ces époux transigèrent avec Anne de Boisboissel, dame douairière de Lennuic, à laquelle ils assurèrent une rente pour le 9ème qui lui revenait dans la succession d'Alain de Boisboissel (II), leur père. Ils firent un nouveau partage pour la succession de Jeanne le Long, leur mère, par acte du 22 mai 1653, passé devant de Merien et de Ploesquellec, notaires royaux à Guingamp. Il décéda le 13 juillet 1663 à Trégomeur.

Anne Noblet survécut à Gilles de Boisboissel. Comme tutrice de ses enfants mineurs, elle produisit les titres de la maison de Boisboissel à la chambre établie pour la réformation de la noblesse de Bretagne, le 6 août 1669, pour justifier les qualités de noble, d'écuyer, de messire et de chevalier, portés par ses enfants, comme issus d'ancienne extraction et chevalerie, et du droit qu'ils avaient de porter pour armoiries de Bretagne, au chef de gueules chargé de 3 macles d'or. Cette production de titres, remontant à Chesnin Le Prevost, chevalier, lequel donna partage à Alain et à Juhel de Boisboissel, ses frères puînés, le mercredi après l'Ascension de J-C. 1317, fut vérifiée par la chambre par arrêt du 7 août 1669, laquelle maintint MM de Boisboissel dans leur noblesse d'antienne extraction, et dans la qualité de chevaliers. Anne Françoise Noblet mourut avant le 1er août 1678. Ils avaient eu :

Toussaint-Isaac, dont l'article viendra

Renée de Boisboissel, fille de Gilles, née le 24 février 1653 à Trégomeur. Elle épouse le 5 janvier 1679 à Lantic François-Xavier de Villeneuve, seigneur du Calouer, né le 28 juin 1658 à Louannec, (fils de Mathieu de Villeneuve et de Fiacrette Le Roux, dame douairière du Pellinec). Ils eurent pour enfants:

Toussaint-Isaac de Villeneuve, seigneur du Calouer, né en 1679

Amaurie de Villeneuve, 1682-1684

Gilette de Villeneuve, 1685-1686

Amaury de Villeneuve, né en 1686

Marie-Anne-Thérèse de Villeneuve, née en 1696

François-Xavier de Villeneuve, né en 1701

X. de Boisboissel, décédé(e?) le 29 septembre 1654 à Trégomeur, âgé de 6 semaines (archives Trégomeur)

Louis de Boisboissel, fils de Gilles, écuyer, né le 7 Août 1655 à Trégomeur (archives Trégomeur), décédé avant 1720. Il épousa Renée de Kersaliou dont:

Toussaint de Boisboissel, baptisé le 21 mai 1685 à Brélidy (archives Brélidy)., pas de postérité connue, il pourrait être le Toussaint-Isaac, prêtre, ayant été recteur à Hénon de 1740 à 1752

Pierre de Boisboissel, baptisé le 15 Septembre 1692 à Brélidy (archives Brélidy), pas de postérité connue.

Marguerite-Charlotte de Boisboissel, fille de Louis-François qui épousa, à vingt six ans, le 14 mars 1720 à Plourhan (contrat de mariage) et le 15 mai 1720 religieusement à Pleuc Jean René Courson, fils de Gilles écuyer, seigneur de la Villehélio et de dame Mauricette Lesné. Elle décéda le 18 février 1765. ("Recherches historiques sur la maison de Courson en Bretagne et en Angleterre de 1066 jusqu'en 1881", Beauvais 1881,page 106).

Toussaint-Isaac Courson né en 1721

Louise-Françoise Courson née en 1724, décédée en 1726

Jeanne-Françoise Courson née en 1725, décédée en 1726

Jean-René Courson né en 1726, marié le 17 septembre 1746 à Renée-Louise Courson  décédée en 1767dont il eut 13 enfants, puis remarié en 1775 avec Margerite-Reine Le Du.

Charles Joseph Courson né en 1727

Guillaume Courson né en 1730

Yves-François de Boisboissel, (1657-1723) fils de Gilles, nommé maître dans les actes, né le 14 janvier 1657 à Trégomeur, nommé écuyer sieur de Monteville dans l'édit de novembre 1696 (BNF, Français 32201 - page 964), ayant pour parrain François du Boisgelin, et pour marraine Yvonne de Tinténiac, décédé en 1723 à Louannec, il épousa en premières noces à Plélo le 8 Août 1678 Renée Henry, née à Plélo fille de Julien Henry seigneur de Beauchamp et de la Ville-Urvoy et de Perronnelle de Rosmar. Il ne semble pas qu'ils aient eu de descendance.

Il épousa en secondes noces le 20 juin 1682 à Louannec Marguerite-Yvonne de Trogoff, dont ils eurent:

Toussaint de Boisboissel, né le 2 juillet 1685, baptisé le 28 mars 1686 à Louannec (archives Louannec), avec pour parrain Toussaint de Villeneuve, et marraine Marie-Anne de Trogoff, pas de postérité connue, il pourrait également être le Toussaint-Isaac, prêtre, ayant été recteur à Hénon de 1740 à 1752 (voir aussi le fils de Louis cité ci-dessus).

Anne-Charlotte de Boisboissel, née le 22 juin 1687 à Louannec, mariée le 13 Août 1725 (archives Logivy les Lannion) avec Jean du Plessis, seigneur de Coatserc'ho (1699-1763), dont elle eut:

Joseph né en 1726, mort en 1728

Jean François né le 7 décembre 1727 à Lanmeur

Guillemette Gabrielle née le 27 septembre 1730, baptisée le 3 octobre 1730

Claude Marie, née le 16 mars 1733, baptisée le 16 mars 1733 et décédée le 14 mai 1733

Catherine-Françoise de Boisboissel, née le 16 septembre 1690 à Louannec, ayant pour parrain François-Xavier du Villeneuve et pour marraine Catherine Dollo. Elle épouse le 13 février 1720 à Lanfains Yves Mesleart, né à Lanfains (22) (archives Louannec et Corail-net Boisboiselle)

Marie-Renée de Boisboissel, née le 27 janvier 1692 à Louannec (archives Louannec)

Marie-Rose de Boisboissel, épouse à Ploulec'h le 7 février 1720 Louis-René Taillart, fils de Artur Joseph Taillart et de Françoise Péan, décédée veuve le 29 mai 1770 à Tréguier Saint Sébastien comme pensionnaire dans la communauté des Paulines .

 

François-Isaac de Boisboissel, (1662-1739) fils de Gilles, écuyer, seigneur de Morlen, né le 29 septembre 1662 et baptisé le 4 février 1663 à Runan, il fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction avec ses frères, par arrêt de la chambre établie pour la réformation de la noblesse de Bretagne du 7 août 1669. Le 1er août 1679, il reçut d'Isaac-Toussaint, son frère aîné, sa part comme juveigneur dans la succession paternelle, et s'allia, par contrat passé le 20 avril 1698, devant Jean Hinault, notaire du comté de Goello et de la baronnie d'Avaugour, avec damoiselle Marie-Anne de Kerousy, fille de feu messire Vincent de Kerousy, chevalier, seigneur de Kerdenser, et de dame Marguerite le Vicomte. Ces époux sont nommés dans des actes des 29 août 1703, et 1er septembre et 11 octobre 1721. François-Isaac vivait encore le 4 janvier 1732, veuf alors de Marie-Anne de Kerousy, il décéda le 17 mai 1739 à Mantallot. Ils avaient eu pour enfants:

XVIIIème siècle

Marie-Marguerite-Sainte de Boisboissel, ou Marguerite-Sainte, baptisée le 19 juillet 1699 à Ploëzal, qui épousa Pierre de Laguierge, haut et puissant seigneur, décédée veuve le 14 février 1791 (archives Ploëzal et Tréguier St Sébastien).

Marie-Françoise de Boisboissel, née le 8 décembre 1700 à Ploëzal (archives Ploëzal).

Joseph-Marie de Boisboissel, né le 18 novembre 1701 à Mantallot, décédé le 21 mars 1702 à Mantallot (archives Mantallot).

Jeanne-Peronelle de Boisboissel, (ou Jeanne-Petronille) née le 12 octobre 1702 à Ploëzal, décédée le 23 décembre de la même année (archives Ploëzal).

Jean-Joseph de Boisboissel, (1703 -) fils de François-Isaac, chevalier, seigneur de Coetlay, né le 7 octobre 1703 à Mantallot, ayant pour parrain François_Joseph Le Borgne et marraine Jeanne de Kousy (archives Mantallot), épousa, par dispense de Rome, du mois de décembre 1731, homologuée à l'officialité de Tréguier le 5 (ou 9) janvier 1732, damoiselle Marie-Jeanne Quintin, âgée de 27 ans, née à Trégrom, dame de Kergadiou, fille, et héritière par bénéfice d'inventaire, de messire Yves-Joseph Quintin, chevalier, seigneur de Kergadiou (ou Kercadiou), et de dame Françoise-Rose de Kerguenec'h. Il servit dans les Gardes du Corps du Roy. Cette dame resta veuve avant le 8 juillet 1767. Dont:

Achille-Maurice-Thibault de Boisboissel, (1732-1759), enseigne des vaisseaux du roi, né le 13 novembre 1732 à Mantallot, ayant pour parrain Achille de Boisboissel, et pour marraine Marie-Mathilde de Kerguenec'h, mort sans postérité (archives Mantallot) . Il est cité par un acte notarié du 15 juillet 1777 lors du partage de succession de ses frères et soeurs survivants (cote 3E32-59, notaire Corlouer de Tréguier). Il servit au service de sa Majesté, dans la Marine Royale et périt au combat des cardinaux près de Quiberon le 20 novembre 1759, sur le vaisseau le Superbe.

Joseph-Marie-François de Boisboissel, né le 11 janvier 1734 à Mantallot ayant pour parrain Joseph de Kerousy, et pour marraine Agnés de Lanloup (archives Mantallot) , décédé à Quemperven le 4 avril 1734, âgé de 3 mois, qualifié de messire dans l'acte de décès, sa tante étant Rose de Boisboissel.

Louise-Jeanne de Boisboissel, née le 21 novembre 1735 à Tréguier Saint Vincent, décédée avant 1777. (archives Tréguier St Vincent)

François-Isaac de Boisboissel, né le 11 septembre 1737 à Tréguier Saint Vincent (archives Tréguier St Vincent), décédé à Prat le 16 octobre 1737 à 5 semaines, nommé comme Isaac, écuyer dans l'acte de décès (archives Corail-Net)

Marie-Yvonne de Boisboissel, née le 29 octobre 1739 à Minihy-Tréguier, épouse le 27 juillet 1784 Charles-Ange-Joseph (ou Charles-Anne-Joseph) de Farcy, comte de la Ville du Bois, né à Mordelles et veuf de Jeanne Mathurine Bertho (archives Tréguier St Sébastien)

Marie-Josèphe de Boisboissel, religieuse supérieure des Soeurs de la Croix à Tréguier.

Vincent-Gabriel de Boisboissel (1741-1805), fils de Jean-Joseph, né 24 juillet 1741 au Minihy-Tréguier, nommé enseigne de vaisseau le 23 avril 1757, second enseigne à la compagnie des Indes, il touchait une pension en cette qualité en 1790 (état nominatif des pensions sur le trésor royal imprimé par ordre de l'Assemblée Nationale en 1790). Il avait signé en 1789 la protestation de l'ordre de la Noblesse de Bretagne contre les édits royaux de 1788 tendant à unifier la législation du Royaume, et portant atteinte aux franchises de la Bretagne formellement reconnues en 1532 par le roi de France François 1er. Il meurt à la bataille de Trafalgar le 21 octobre 1805 sur le vaisseau Le Formidable, commandé par le comte de Guébriant son oncle. Sans postérité.

Toussaint-Joseph-Pierre de Boisboissel, (1744-1819) fils de Jean-Joseph, né le 28 mars 1744 à Tréguier-St-Sébastien. Il fut tonsuré par l'évêque de Tréguier le 29 décembre 1753 (probablement 1763 ?) et obtint, le 17 juin 1767 des lettres de bénéfice d'âge, lesquelles furent entérinées au greffe de la juridiction de la prévôté de Tréguier le 8 du mois suivant. Il a été reçu en 1779 chanoine comte de Lyon, et a fait ses grandes preuves chapitrales devant M. Chérin, généalogiste des ordres du roi, au mois de novembre 1785. Vicaire général de Tréguier en 1780, puis de Lyon en 1781, il fut nommé par le Roi abbé de Verteuil, ordre de Saint Augustin, au diocèse de Bordeaux en 1784. Il devint ensuite vicaire général de Monseigneur de Montazet, archevêque de Lyon. Incarcéré à Saint-Lazare en mars 1791, puis à Pierre-Scize, il fut élargi en juillet. Il dut émigrer le 30 pluviôse an II mais revint à Lyon en 1795. Il fut amnistié du fait d'émigration par lettre du grand juge Regnier du 25 germinal an XI, et remis en possession de ses biens.

Par son testament du 15 novembre 1815, déposé chez M. Dugueyt, notaire à Lyon, Toussaint-Joseph-Pierre, a institué son héritier universel Jean-Hyacinthe de Boisboissel, son neveu à la mode de Bretagne, et est décédé à Lyon le 7 janvier 1819, le dernier descendant mâle de la branche issue de François-Isaac de Boisboissel. Il est inhumé au cimetière de Loyasse.

Anne-Françoise-Gabrielle de Boisboissel, née le 7 août 1746 à Tréguier-St-Sébastien.

 

Renée-Marie de Boisboissel, née le 1er février 1706 à Mantallot, demoiselle, décédée le 9 juin 1753 au Minihy-Tréguier à 47 ans (archives Louannec et Minihy-Tréguier).

X. de Boisboissel, décédé (e?) le 10 janvier 1707 à Mantallot (archives Mantallot).

François-Ignace de Boisboissel, né le 6 mai 1708 à Ploëzal, décédé le 17/08/1708 à Pommerit-Jaudy à l'âge de 3 mois, (archives Ploëzal et Pommerit-Jaudy où il est indiqué enfant de DU MORTEN, certainement de Morlen, son père étant seigneur de Morlen)

Marguerite de Boisboissel, née le 9 juillet 1709 à Mantallot, (archives Corail Net). Elle fut prieure à l'abbaye de Saint Georges à Rennes, et adressa à l'intendance l'état de son couvent en 1778 (archives d'Ille et vilaine, 1415).

Anne-Rose de Boisboissel, née le 28 septembre 1710 à Mantallot (archives Mantallot) , religieuse comme sa soeur Marguerite, elle fut supérieure des Hospitalières de Tréguier de 1775 à 1783.

Agnès de Boisboissel, née le 13 janvier 1712 à Mantallot (archives Mantallot).

Jeanne de Boisboissel, née le 26 juin 1713 à Mantallot, décédée le 19 juin 1747 à Mantallot (archives Mantallot).

Angèlique ou Angèle de Boisboissel, née le 24 février 1715, décédée le 11 juin 1715 à Pommerit-Jaudy âgée de 7 semaines (archives Mantallot).

Marie-Thérèse-Josephe de Boisboissel, née le 26 mai 1716 à Mantallot (archives Mantallot).

Marie-Ursule de Boisboissel, née le 14 août 1717 à Mantallot, décédée le 30 août du même mois (archives Mantallot).

Anne ou Janne de Boisboissel, née le 19 juin 1720 à Mantallot, décédée la même année (archives Mantallot).

 

Toussaint-Isaac (appelé aussi Isaac-Toussaint) de Boisboissel (1652-1718), fils de Gilles, né le 9 Septembre 1652 à Trégomeur, qualifié haut et puissant seigneur, chevalier, seigneur du Fossé-Raffray, de la Mariée, de Launay, de Coëtriou, etc, chevalier de Saint Louis et de Saint Michel. Il fut maintenu, comme chef des noms et armes de sa maison, dans la qualité de chevalier, par arrêt du 7 août 1669. Il partagea noblement et avantageusement la succession de sa mère avec ses frères Louis, Yves, François-Isaac et leur soeur Renée de Boisboissel, par acte passé devant le Mignon, notaire, le 1er août 1678.

Il épousa en premières noces Toussainte de Mordelles, dont ils eurent :

X. de Boisboissel, né(e?) le 2 Mai 1686, et décédé(e?) le même jour à Trégomeur

Thérèse-Pétronille de Boisboissel, née le 17 octobre 1687 à Ploëzal, baptisée le 30, religieuse au couvent des Ursulines de Tréguier.

Guy-Charlemagne de Boisboissel, né le 25 mai 1690 à Ploëzal, pas de postérité connue (archives Ploëzal)

Isaac-Toussaint servi dans les mousquetaires, puis est qualifié major de brigade des armées du roi et du régiment de Forez, dans le contrat de son mariage passé an château de Keralio devant Postié, notaire registrateur, le 30 avril 1695 avec dame Perrine-Céleste Artur, âgée de 23 ans, dame de La Motte, fille de Guillaume Artur, seigneur de La Motte, écuyer, conseiller du roy, maître en la chambre des comptes de Nantes et de dame Jeanne Guélaudeau de la Bischetière (ou Guillaudeau ou Guillaumeau), dame du Colombier. Il devint ensuite gros major du régiment de Forez avant d'en devenir colonel propriétaire, fut également maréchal des logis général dans une armée d'Italie au temps de Louis XIV. Isaac-Toussaint a aussi ces mêmes qualités, ainsi que celle de subdélégué de MM. les maréchaux de France, dans l'extrait de baptême d'Achille, son fils, en 1702. Il décéda le 27 décembre 1718 à Ploëzal. Sa femme lui survécut, et mourut après le 1er septembre 1721.

Les enfants de Isaac-Toussaint et de Perrine-Céleste Artur furent :

XVIIIème siècle

Isaac ou Isacie de Boisboissel, baptisé(e?) au château de Launay en Ploëzal le 14 avril 1697, décédé(e?) le 25 janvier 1698 à l'âge de 9 mois (archives Ploëzal)

Alexandre de Boisboissel, né au château de Launay en Ploëzal le 28 mars 1698, décédé le 4 juillet à Plouguiel à l'âge de 3 mois (archives Ploëzal et Plouguiel)

Marie-Sylvie de Boisboissel, née le 10 juin 1699 au château de Launay en Ploëzal (archives Ploëzal)

Guillaume-Thebault de Boisboissel, né à Ploëzal le 12 juin 1701, pas de postérité connue (archives Ploëzal)

Achille, dont l'article viendra

 

Achille de Boisboissel, (1702-1766) fils de Isaac-Toussaint, chevalier, seigneur de Launay et autres lieux. Né le 19 janvier 1702, il fut baptisé le surlendemain dans l'église paroissiale de Ploisal (ou Ploëzal), évêché de Tréguier. Il décéda le 10 juillet 1766 en son dit château du Launay à Ploëzal.

Achille épouse en 1728 à Plouagat en premières noces Renée-Josèphe du Bourgblanc dont il eut:

Renée-Achille de Boisboissel, née le 26 Avril 1729, décédée en 1748 à Runan au château de Launay Monteville (archives Plouagat et Runan)

Marguerite-Sainte-Clothilde de Boisboissel, née le 22 février 1730 à Ploëzal (archives Ploëzal), décédée le 6 avril 1754 à Tréguier St Sébastien , à l'âge de 24 ans, à la suite d'une maladie mortelle de 4 mois, inhumée dans la cathédrale de Tréguier en présence de l'évêque et du comte de Tréguier et de toute la noblesse et bourgeoisie de la ville. (archives Paroisse de Saint-Sébastien-de-la-Rive à Tréguier 59)

Il épousa en secondes noces à Ploëzal, par contrat du 29 juin 1731, passé devant des Mottes, notaire au siège de Châteaulin, damoiselle Gillette-Catherine de la Boëssière (ou Bouëxière), dame de Quilly (ou Kerguilly), fille de feu messire Claude Robert de la Boëssière, seigneur de Quilly (ou Kerguilly) et de dame Denise de Robien de Beaupré. Achille et sa femme Gillette-Catherine de la Boëssière firent une acquisition de biens-fonds par acte passé devant J. Hamon notaire en la juridiction et châtellenie de Bottey, le 4 avril 1732. Enterré à Runan avec la mention: "Haut et puissant seigneur Achille de Boisboissel Chef de nom et d'armes Seigneur de Launay et autres lieux, décédé en son dit château de Launay le dix juillet mil sept cent soixante six a été inhumé le lendemain dans le cimetière de l'église tréviale de Runan par Monsieur l'abbé Le Moutier du consentement de Monsieur l'abbé de Carday recteur de Ploëzal ..."

Achille et sa femme Gillette-Catherine de la Boëssière ont eu pour fils :

Ange-Gabriel-Marie de Boisboissel, (1732-1814) fils de Achille, comte de Boisboissel, chevalier de Saint Louis, né le 29 juillet 1732 au Launay en Ploëzal. Il a épousé, le 5 mars 1791, en l'église paroissiale de Saint-Jean en Grève, à Paris dame Julie-Françoise Lavéant. Ils eurent:

XIXème siècle

Marie-Yvonne-Zéphyrine de Boisboissel, née le 13 fructidor an III à Ploëzal. Elle épousa le 15 décembre 1817 à Tréguier, âgée de 23 ans, Thomas-Yves-Charlemagne Jourand ou Jorand, âgé de 32 ans, né à Etables-sur-mer fils de Jean Claude Francois Jourand et de Laurence Jeanne Quintin.

Ange de Boisboissel, né le 23 nivôse an V à Ploëzal, mort sans doute en bas âge.

Guillaume-Yves-Marie de Boisboissel, fils de Ange-Marie-Gabiel, comte de Boisboissel, chef des nom et armes de sa maison, chevalier, seigneur de Launay et autres lieux, né le 17 novembre 1798 (28 brumaire an VII) à Ploëzal, son père ayant alors 67 ans! Il fut officier (sous-lieutenant) au 99ème régiment d'infanterie à Vieux-Brisach. Il a épousé le 21 mai 1822 dame Caroline Henry de Kermartin (ou Henry de Keremar). Leurs enfants sont:

Charles-Marie-Adolphe-Joseph de Boisboissel, chevalier, né le 7 juin 1823, mort en 1878.

Victor-Marie de Boisboissel, né le 17 mars 1825, lieutenant d'infanterie de marine, mort à la Martinique en 1849.

Octavie de Boisboissel, célibataire, décédée le 13 juin 1863 à Guingamp à 35 ans.

Mathilde de Boisboissel, qui épouse Joseph Marie Félicité Edouard de Trolong du Rumain (1826 - 1900).

François-Isaac, dont l'article suit

 

François-Isaac de Boisboissel, (1734-1781) fils de Achille, titré comte de Boisboissel (certificat de Noblesse sur les titres produits délivré par Louis Nicolas Chérin, généalogiste des ordres du Roi, Bibl. Nat., collection Chérin 214 folio IO), chevalier, seigneur de Launay et autres lieux, né le 31 mai 1734, était capitaine au régiment de Provence, infanterie, lorsqu'il épousa par contrat du 14 Août 1767 Marie-Françoise-Julie de Macnemara, de l'ancienne et illustre maison irlandaise de ce nom, née le 8 Août 1742, fille de feu François-Georges de Macnemara, écuyer, et de dame Elisabeth-Julie de Rocquencourt, fille de Denise de Robien. Représenté par la comtesse de Boisboissel, son épouse, il fit un retrait le 22 janvier 1770, par acte passé devant Triec, notaire de la cour ducale de Lorges, au siège de Pommerit le Vicomte. Il est qualifié ancien capitaine au régiment de Provence, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis dans deux actes des 20 février 1772 et 11 avril 1778. Ils eurent:

Laurent-Charles-François, (1770-1839) fils de François-Isaac, comte de Boisboissel, né à Guingamp le 18 février 1770, ancien officier au régiment de Boulonnais, infanterie, émigra dans l'armée de Condé et combattit dans l'infanterie noble, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, décoré de l'ordre du Phénix de Hohenlohe, chef de bataillon en retraite le 28 août 1816, a épousé en secondes noces damoiselle Anne-Béatrice-Victoire de Thomassin de Juilly dont il n'eut point d'enfants. Il mourut le 31 mai 1839 dans son manoir de Sieurne près d'Etables.

Il avait épousé en premières noces le 5 septembre 1804 à Etables sur Mer Marie-Jeanne-Désirée Taillart ou Taillard, âgée de 33 ans, née à Plouha, fille de Joseph Marie Taillart et de Jeanne Yvonne Le Veneur, dont il eut:

Laurent de Boisboissel, décédé le 29 Mars 1808 à Etables sur Mer.

Désirée-Marie de Boisboissel, née le 18 juin 1810, décédée le jour suivant à Etables sur Mer après avoir vécu 13 heures.

Jean-Marie-Michel-Isaac de Boisboissel, (1772-1795), chevalier, né le 19 février 1772, et baptisé le lendemain dans l'église paroissiale de Guingamp, officier de la marine royale (département de Rochefort). Il émigra le 24 septembre 1793 (liste générale des émigrés) et fut tué pour la cause royale à Quiberon, à la prise du fort de Penthièvre par les républicains à 23 ans le 16 juillet 1795. Il appartenait au régiment d'Hector (Royal Marine), dans la compagnie du comte de Carné-Trécesson qui fut décimée en couvrant la retraite des éléments débarqués au nord de la presqu'île et refoulés par Hoche. Il eût la tête fendue d'un coup de sabre en défendant la batterie du Port d'Orange. "Malgré les soins affectueux qu'on lui prodigua, il ne tarda pas à expirer." (Les émigrés à la cocarde noire, Bittard des Portes).

Marc-Antoine-Bertrand-Marie de Boisboissel, (22 décembre 1776 - 4 janvier 1847), chevalier. Il avait 18 ans lors du débarquement de Quiberon et était cadet au régiment de Rohan, commandé par le Lieutenant-colonel de La Villéon, 2ème Division de Sombreuil. Il semble qu'il réussit à survivre aux combats car nous le retrouvons marié le 27 décembre 1824 à Arc-en-Barrois (52210, Champagne-Ardenne) avec Marie-Françoise de Thomassin de Juilly (1780-1849), fille de Bernard Joseph de Thomassin de Juilly, baron chevalier de Saint-Louis (1723-1798) et de Marie Anne Charlotte de Failly, baronne de Failly et du Saint Empire Romain Germanique (1748-1817). Marc-Antoine est qualifié de propriétaire en 1824, et de rentier à sa mort en 1847. Pas de postérité connue.

Jean-Hyacinthe, dont l'article suit

Elisabeth-Marie-Angélique de Boisboissel

Angélique-Gabrielle-Sainte de Boisboissel, qui épouse à Plouagat le 21 mars 1802, âgée de 27 ans, Mr. Louis-François Rivault du Courtil (ou Rivot du Courtil) âgé de 24 ans, né à Châtelaudren, fils de Jean-Louis Rivot du Courtil et de Agathe Delpeuch, dont elle a plusieurs fils dont un seul avec postérité. Elle décéda le 29 novembre 1860.

Eugène Rivault du Courtil, qui épouse Mlle de Courson dont:

Angélina, qui épousera son oncle Marc-Marie-Frédéric de Boisboissel en 1871

Alexandrine qui épousera en premières noces Henri de Trémaudan (veuf de Isidore de Seré), lequel décéda après une année de mariage. Alexandrine se remaria en secondes noces avec A. de Goascaradec.

Edmond, mort sans postérité

 

XIXème siècle

Jean-Hyacinthe de Boisboissel (ou Jean-Baptiste-Hyacinthe), (1778- 26 mars ou mai 1848) fils de François-Isaac, comte, né le 28 octobre 1778 à Guingamp, fut destiné à servir dans la marine royale: nommé "élève des Ecoles Royales Militaires le 3 décembre 1787", il s'y préparait depuis cinq ans à l'école militaire de Vendôme lorsque la mort de l'infortuné Louis XVI vint lui fermer cette carrière. Trop jeune alors pour pouvoir partager avec ses frères l'honneur et le péril de l'émigration, il resta dans sa famille et ne porta point les armes pour une cause qui n'était plus celle de ses rois. Cependant, lorsque l'horizon politique commença à s'éclaircir, et qu'un gouvernement au moins régulier eut succédé à l'anarchie, il crut pouvoir accepter le 9 février 1808 la place d'ingénieur-vérificateur et géomètre en chef du cadastre dans les départements de la Loire et du Tarn à Albi. A l'époque du débarquement de Buonaparte en 1815, il a été assez heureux pour donner à la cause royale des preuves d'un dévouement qui a trop peu d'imitateurs, dans cette circonstance funeste. Proscrit, et sur le point d'être exécuté pour son attachement au roi, il eut la vie sauve (et toute la descendance Boisboissel) grâce à la défaite de Waterloo. Une attestation de fidélité à la cause royale fut faite à Montbrison, le 28 décembre 1815.

Il épousa le 6 avril 1818, après contrat du 25 février 1818 passé devant Salpin et le Bouetté, notaires royaux à Guingamp, damoiselle Anne-Marie-Julie de Saisy Kerampuil, (1797- 29 mai 1861), née à Oxford le 24 Avril 1797, fille de Charles-Marie-François, comte de Saisy Kerampuil, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame Julie-Marie de la Boëssière-Lennuic. Anne-Marie-Julie était la nièce de Agathe de Saisy Kerampuil, qui épousa en 1795 Hippolyte Loz de Beaucours avocat général au Parlement de Bretagne.

Jean-Hyacinthe mourut le 25 mai 1848 à Paris. Sa femme mourut à Paris le 29 mai 1861 et fut inhumée au cimetière Montparnasse. Jean-Hyacinthe et Marie-Julie-Anne eurent pour enfants:

Anne-Marie-Hyacinthe de Boisboissel, dont l'article suit

Charles-Marie-Edmond de Boisboissel, né le 21 septembre 1820 à Albi, faubourg de la Réunion (Castelviel). Qualifié de chevalier, Charles-Marie-Edmond de Boisboissel meurt à l'âge de 13 ans et 6 mois le 22/03/1834 d'accident. Il enterré dans un caveau du vieux Cimetière de l'Hôpital d'Albi, tombe 269.

Marc-Marie-Frédéric de Boisboissel (1824-1886), né à Albi le 20 août 1824. Porte le titre de comte comme son frère Anne-Marie-Hyacinthe. Médecin, il vécut à Lannion, au manoir de Crec'h Ugien et fut maire de Trébeurden. Il mourut au manoir de Crec'h Ugien à Lannion le 15 novembre 1886. Il épousa en 1871 à Lamballe Angélina Rivault du Courtil sa nièce; fille de Eugène-Marie-Ange Rivault du Courtil et d'Hyacinthe de Courson du Glazon, dont:

Frédéric-Lucien-Eugène de Boisboissel, fils de Marc-Marie-Frédéric, vicomte, né à Lannion le 24 septembre1872. Il épousa Aglaé Simart, mort sans postérité.

Gervaise de Boisboissel (1879-1949), fille de Marc-Marie-Frédéric, néeAglaé Simart,Aglaé Simart,Aglaé Simart,Aglaé Simart, à Lannion le 24 janvier 1879. Elle épousa Georges de La Villéon, né à Quimper, âgé de 25 ans, fils d'Arsène et de Félicie Quemper de Lanascol, le 14 juin 1897, dont ils eurent:

Georges de La Villéon: (1898-1968) colonel. En hiver 1944 en Alsace, il franchit le Rhin à Kehl en face de Strasbourg avec son détachement de chars, en désobéissance formelle, pour ne pas laisser les américains le franchir les premiers, beaucoup plus au nord... Il eut un fils Georges.

Roland de La Villéon, qui eut une fille Marie-Annick mariée à M. Saivin.

Frédéric de La Villéon, mort sans postérité

Jean-Marc de La Villéon (1916-1998) ; marié à Gisèle Becquerel, sans descendance. Il joua un rôle important dans le scoutisme national et dans la fondation des Auberges de Jeunesse

Huguette de La Villéon, mariée à M. Lions dont elle eut deux filles.

Christiane de La Villéon

  Anne de Boisboissel, mariée à M. de Bussac dont plusieurs enfants, partie au Canada dans la ville de Obensack (?).


Anne-Marie-Hyacinthe de Boisboissel,(1819-1881) fils de Jean-Hyacinthe, comte, né à Albi le 26 juillet 1819, licencié en droit, juge de paix à Plogastel Saint Germain en 1858, juge d'instruction à Guingamp en 1861, élu député des Côtes du Nord à l'assemblée nationale le 8 février 1871, siégea à droite, monarchiste légitimiste, fit partie de la réunion des Réservoirs, fut attaqué par le journal le "Conservateur libéral" de Loudéac. Il vote le 16 mai 1874 pour le renversement du ministre de Broglie, et en 1875 contre l'amendement Wallon et les lois constitutionnelles. Membre de l'Association Bretonne dès 1874, il fut délégué par le Congrès de Guingamp en 1875 pour assister à Saint Malo à l'inauguration de la statue de Chateaubriant. Non réélu député en 1876, il prit sa retraite de magistrat et d'homme politique et mourut au château d'Isambert (Loiret) le 17 août 1881. Il est le premier Boisboissel à s'installer au Pélem. Il est enterré au cimetière d'Olivet.

Il épousa Rose-Lucy d'Hauterive (ou Van Hautrive) (1828-1918) le 5 février 1846 à Paris. Ils eurent pour fils:

Charles-Edmond-Marie-Hyacinthe de Boisboissel, dont l'article suit

 

XXème siècle

Charles-Edmond-Marie-Hyacinthe de Boisboissel,(1849-1915) fils de Anne-Marie-Hyacinthe, comte, né à Chinon le 28 septembre 1849. Dernier représentant mâle des Boisboissel, et engagé volontaire au 1er régiment de Chasseurs d'Afrique, il survécut à la bataille de Gravelotte en 1870 après une charge fameuse avec la brigade Margueritte. Il est décoré de la médaille militaire. Il fut conseiller général du canton de Saint Nicolas du Pélem, maire de Saint Nicolas du Pélem, et membre de l'association bretonne depuis 1877. Il fut ensuite élu député des Côtes du Nord le 22 septembre 1889 jusqu'en 1893 (2ème circonscription de Guingamp). Il ne se représenta pas en 1893. Catholique, patriote, conservateur, protectionniste, hostile au libre-échange, il était profondément attaché à la Bretagne et y fut favorable à l'installation des lignes de chemin de fer. Il mourut à Saint Nicolas du Pélem le 11 août 1915 et y est enterré.

Il épousa en premières noces le 23 juillet 1873 Louise-Marie-Françoise Hamon de la Porte, dont il eut:

Marie-Thérèse-Simone de Boisboissel, (1875-1968) née à Guingamp le 1er mars 1875, filleule du comte et de la comtesse de Chambord qui fut représenté au baptème par madame Hamon née Cacault de la Cottrie. Elle épouse à Paris le 14 décembre1893 le comte Hervé-Charles-Marie-Rogatien comte de Keranflec'h Kernezne. Ses deux fils Alain et Pierre furent tués à la 1ère guerre mondiale. D'une érudition rare, elle a écrit plusieurs ouvrages dont "Sur les chemins du passé", témoignage véridique de la condition féminine en Bretagne au début du XXème siècle.

Henri de Boisboissel, (1876 -1915) né le 30 janvier 1876 à Guingamp, sous-lieutenant, mort à la bataille de Souchez Vimy (Artois) le 1er Octobre 1915 pulvérisé par un obus de gros calibre, chevalier de la légion d'honneur et croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume.

Veuf en 1880, il épousa en secondes noces en 1883 Geneviève-Marie-Antoinette Libman, dont il eut:

Tiphaine de Boisboissel, née à Paris le 19 juillet 1884, épouse en premières noces le 20 octobre 1910 Frantz Legrand, lieutenant de vaisseau, fils de L. Legrand capitaine de vaisseau, commandeur de la légion d'honneur, et qui mourut en 1915 à la bataille des Dardanelles. Elle en eut Eliane née en 1911 et Suzanne (Suzon) née en 1913.

Elle épouse en secondes noces Richard Mac Donald Lucas en 1917, sujet britannique dont elle eut Duncan né en 1918 et Edmond Jackie, né en 1920.

Voir le chapitre "Les branches Boisboissel au XXème siècle" pour la descendance de Tiphaine de Boisboissel.

Yves-Marie de Boisboissel, (1886-1960) né en 1886, général de corps d'armée, aide de camp du maréchal Lyautey, grand officier de la légion d'honneur, comte, épouse le 13 octobre 1913 Cécile du Bois de Gennes, fille de Adolphe du Bois de Gennes et de Marguerite Pillet, dont ils eurent Guillaume né le 11 Août 1914, Anne née en 1916, Gillette née en 1917, Hubert né le 7 mai 1922, Henry né le 10 juin 1924, Alain né le 17 mars 1926. Marguerite Pillet se remaria avec M. de Kerraoul au décès d'Adolphe du Bois de Gennes.

Voir le chapitre "Les branches Boisboissel au XXème siècle" pour la descendance de Yves de Boisboissel.

Bernard de Boisboissel, né et décédé en 1896.

Michel de Boisboissel, né en 1898, prend le titre de vicomte, administrateur des colonies en Indochine, épouse en 1924 Guillemette Mazères dont ils eurent Fabienne née en 1926, Chantal née en 1927 et Marc né en 1931.

Voir le chapitre "Les branches Boisboissel au XXème siècle" pour la descendance de Michel de Boisboissel.

 

 

Dans le même temps vivaient après le XVIème...

- Jean (Jan) de Boisboissel, décédé le 12 mars 1687 à Plélo à l'âge de 50 ans. Il épousa Marie Espivent avec laquelle il eurent comme enfants:

Mathieu de Boisboissel, né le 27 juin 1666 à Plélo. Il épousa Louise Toupin, dont ils eurent:

Louis de Boisboissel, né le 7 avril 1692 à Plélo

Anne de Boisboissel, née le 11 décembre 1668 à Plélo

Françoise de Boisboissel, née le 4 février 1671 à Plélo

Jeanne (Janne) de Boisboissel, née le 2 mai 1673 à Plélo

Yves de Boisboissel, née le 4 avril 1679 à Plélo


- Toussaint de Boisboissel, prêtre, recteur à Hénon de 1740 à 1752. Il peut être le fils de Louis de Boisboissel, ou celui de Yves-François de Boisboissel, tous les deux frères.

- Baldomer-Isaac de Boisboissel, parrain de François-Isaac de Boisboissel à son baptême en 1734.

 

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