Henry de Boisboissel
Colonel de l'armée de l'air
Officier de la légion d'honneur, croix de guerre TOE, croix de la valeur militaire, médaille coloniale
6000 heures de vol
(1924-2017)
L'hommage de son fils Olivier lors de ses obsèques
Liste des avions sur lesquels Henry de Boisboissel a servi
Henry de Boisboissel, fils du général Yves de Boisboissel, est né le 10 juin 1924 au château du Pélem, à Saint Nicolas du Pélem dans les Côtes d'Armor .
Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 26 janvier 1943 à Blida (Algérie) à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord en 1942 (son père le général de Boisboissel était l'adjoint du général Koeltz, commandant le 19ème Corps d'Armée à Alger), il est affecté au Centre de Formation du Personnel Navigant en Amérique à Casablanca et y part en juillet 1943.
Arrivé à Newport News (Virginie), il est dirigé vers l'école de pilotage de Tuscaloosa (Alabama). N'ayant jamais volé auparavant, il est affecté à l'école des mitrailleurs en avion de Tyndall Field près de Panama City en Floride, puis à l'école des Radio Navigants à Scott Field (Illinois) près de Saint Louis. A la fin du stage en avril 1944, il rejoint l'école des bombardiers à Big Spring (Texas), puis effectue le stage opérationnel en équipage (operational traning unit) à Barksdale Field (Louisiane) sur B26 Marauder, utilisé pour des missions tactiques à moyenne altitudes (3000 à 4000 mètres).
6ème à partir de la gauche au premier rang
Nommé aspirant en octobre 1944 et breveté navigateur bombardier, il rejoint la métropole en janvier 1945 et est affecté au Groupe de Bombardement 2/63 "Sénégal" stationné sur la base de Saint-Dizier en Haute Marne.
1945 : équipage B26 Marauder
De gauche à droite : 1) MAZUCIA: pilote; 2) Lieutenant de GIRONVILLE: chef de bord, copilote; 3) Aspirant Henry de BOISBOISSEL: navigateur bombardier; … 6) Sergent VERITE
Comté
Comté En formation. ComtéCmtéComomtéComtéComtéComtéComtéComtéRaid au dessus de l'Allemagne.
A la fin de la guerre il est affecté au 2/52 "Franche Comté" où il transporte des passagers entre la France et l'Afrique du Nord, puis fait mouvement vers le terrain de Mengen (Wurtemberg).
Comté
omtLe Franche Comté ComtétéComtéComtéComtéComtéComtéComComtéDétente au poste de pilotage!
Volontaire pour participer aux opérations en Extrême Orient, il part en Angleterre pour une formation sur Mosquito (avion de chasse et de reconnaissance... en bois) à Upper Heyford (Oxfordshire) car ces avions y étaient destinés. Puis affectation en avril 1946 au groupe de reconnaissance 1/20 "Lorraine" à Cambrai, puis à Rabat Salé au Maroc et enfin Agadir en juillet 1947.
Il entre à l'Ecole Militaire de l'Air de Salon de Provence sur concours en septembre 1948 pour devenir officier d'active. Il est breveté pilote le 27 décembre 1950 puis obtient la qualification "bimoteurs". Il rejoint en 1952 le groupe de transport Touraine 2/61 équipé de C47 Dakota à Orléans Bricy.
Il se marie le 27 octobre 1953 à Kergroix (Morbihan) avec Marie de Lantivy de Trédion, d'une ancienne famille Bretonne tout comme lui.
En Avril 1954, c'est le départ vers l'Indochine. Affecté au groupe de transport Anjou il est basé à Saïgon Tan Son Nhut jusqu'à la fin des opérations.
Le lieutenant Henry de Boisboissel en Indochine
Il participe au ravitaillement de Dien Bien Phu
jusqu'à la chute du camp retranché, étant
un des derniers à le survoler lors d'une dernière mission le 7 mai
1954, le jour de la capitulation, avec un retour à la base le lendemain
8 mai. Il confiera par la suite à sa famille quelques récits
dramatiques de cette période.
A la suite des accords "Franco Viet Minh", il est affecté au groupe de transport 2/62 "Franche Comté" sur le terrain d'Hanoï "Bach Maï" qui en octobre fait mouvement sur Haïphong Cat Bi puis sur Tan Son Nhut.
Dakota DC-3
En août 1955, c'est l'Afrique du Nord, au groupe de transport Algérie 1/62 à Alger Maison Blanche équipé de Dakotas, puis au Groupe Anjou de retour d'Indochine et recomplété en Noratlas: Parachutages, transports sur l'Algérie et le Sahara jusqu'en août 1956 avant un retour à Orléans Bricy.
Commandant de Noratlas
En novembre 1956, il effectue un séjour à Chypre à Tymbou près de Nicosie pour des missions sur Suez dans le cadre de l'opération Suez où il aurait pu parachuter son frère Hubert parachustiste participant également à l'opération, mais finalement Hubert le fut par un autre pilote.
En 1959, affectation de nouveau au Groupe Touraine à Orléans comme Chef des Opérations. En 1960 c'est le 4ème bureau (transports) de l'état-major de l'Armée de l'Air à Paris.
En février 1962, nouveau départ pour l'Indochine comme chef de section Air à la Mission Militaire Française auprès du gouvernement royal Lao, à Vien Tiane au Laos avec comme difficile mission l'instruction des équipages Laotiens. Contacts avec les 3 fractions en guerre: communistes, neutralistes et Phoumistes (du nom de Phoumi Nosavan, appuyé par les Américains).
Le commandant Henry de Boisboissel
Retour en France en 1964, où après un passage à l'état-major du Secrétariat Général de la Défense Nationale, il réussit le concours d'entrée à l'école de guerre. En 1967, breveté, c'est l'état-major des armées à Paris puis en septembre 1969 il est nommé commandant en second de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, commandé par le colonel Arbelet puis le colonel Rajau, qui abrite un escadron de Mirages IV des Forces Aériennes Stratégiques (bombe atomique). Il y effectuera des vols sur T33, version biplace du chasseur à réaction F80 de la guerre de Corée. En 1972, comme commandant par intérim de la base, il accueille le roi et la reine des Belges en transit de Belgique en Espagne, et effectuant à cette occasion une visite sur la tombe du général de Gaulle à Colombey.
1971: cérémonie sur la BA 113 de Saint-Dizier: le LCL Henry de Boisboissel et le colonel Jean-Paul Arbelet
Commence alors une carrière civile à la Fédération Nationale Aéronautique (FNA), l'aviation Légère, celle des Aéroclubs jusqu'en 1993 où il prendra sa retraite tout en conservant la fonction de président de l'aéroclub de Mantes La Jolie.
Depuis 2002, c'est la retraite définitive avec le retour à la Bretagne natale "bro goz ma Zadou", au Pélem. Il participe à la vie du village et écrit à ses heures de nombreux poèmes perpétuant ainsi la tradition littéraire de la famille.
Il reprend le titre familial de comte de Boisboissel au décès de son frère Hubert le 20 août 2008.
En outre, Henry de Boisboissel a permis de perpétuer le souvenir de nombreux ouvrages écrits par la famille en les rééditant: ouvrages sur l'épopée coloniale, et sur de grandes figures militaires (Maréchal Lyautey) et civiles (Marquis Loz de Beaucours). Il a écrit une biographie du "général Yves de Boisboissel des Troupes Coloniales", Edition L'Harmattan) dans laquelle on peut suivre l'oeuvre de la France Outre-Mer depuis le début du XXème siècle. Cet ouvrage lui valut le prix Lyautey décerné par l'Académie des sciences d'Outre-Mer.
Il s'éteint le jeudi 14 décembre 2017 dans son château du Pélem, dans la chambre même où il était né 93 ans auparavant.
Hommage d'Olivier de Boisboissel à son père Henry, lors de ses obsèques le 18 décembre 2017
Texte
lu, le 18 décembre 2017, lors de la messe des funérailles d'Henry de Boisboissel, en l’église de
saint Nicolas du Pélem
Notre
père, Henry, le cinquième enfant d’Yves et Cécile de Boisboissel, est mort dans
la nuit du 14 décembre 2017, entre minuit et une heure du matin, dans cette même
chambre du Pélem où, chose admirable, il était né il y a de cela plus de 93
ans. Il est mort entouré de sa femme qui l’a veillé jusqu’à la fin et a
recueilli dans ses bras, cette nuit-là, son dernier souffle. C’est une très
grande grâce que le Seigneur lui a donnée. Il n’aura connu ni l’hôpital, ni ces
maisons spécialisées ; ces mouroirs modernes qui sont malheureusement,
trop souvent, d’atroces antichambres de la mort où, dans une indifférence et
une solitude effroyables, végètent, souffrent et meurent tant de nos
contemporains. Il nous faut donc remercier le Seigneur de Son immense
délicatesse et, quelle que soit notre peine de ce jour, d’avoir accordé à notre
père une telle fin. Ce ne fut d’ailleurs pas la seule grâce que lui Seigneur
lui avait faite. Il lui avait aussi fait le don de naître dans une famille noble
de l’ancienne Bretagne, autrefois renommée par ses alliances, d’un catholicisme
jamais démenti. Il lui avait donné des parents, le général Yves de Boisboissel
et sa femme, Cécile, d’une très grande élégance intellectuelle et morale, qu’il
a toujours profondément admirés. Il lui avait accordé une très longue vie, toujours
exempte, sauf dans les deniers six mois, de maladies et de faiblesses. Il lui
avait donné une femme aimante et fidèle - notre mère - avec qui il a vécu marié
et profondément heureux pendant 64 ans. Il lui avait donné d’aimer passionnément
son métier : le métier d’aviateur, le métier des armes. Il lui avait donné,
lui qui, comme ses frères, fut plongé dans les épreuves de la guerre,
d’échapper à la mort ou aux blessures. Il lui avait donné une famille nombreuse
- toute présente ce jour, dans cette église, autour de son cercueil - avec
Marie, Olivier, Gilles, Aude, Arnaud et Gérard. Aujourd’hui où la vie terrestre
de notre père est finie, on peut dire avec certitude qu’il a eu le bonheur d’une
longue et belle vie et qu’il le savait. « Qu’est-ce qu’une grande
vie ? C’est une pensée de jeunesse exécutée dans l’âge mur » notait
Alfred de Vigny. Je ne sais si la vie de notre père fut une grande vie, mais ce
fut sans nul doute à ses yeux, et c’est ce qu’il pensait et nous disait, une
vie réussie, acceptée.
Cette
vie, quelles en furent les étapes ? Henry de Boisboissel est né le 10 juin
1924. Son père, alors commandant des troupes coloniales, est au Maroc, auprès
du Maréchal Lyautey, dans ce qu’on appelait à l'époque le Protectorat, en butte à la
grande révolte d’Abdelkrim. Au cours de sa jeunesse, le jeune Henry suivra donc
les affectations de son père : le Maroc, Dakar, Paris et enfin l’Indochine
où il arrive, fin 1938, à la veille de la seconde guerre mondiale. La France
est alors plus qu’un pays, c’est un Empire, le deuxième des XIX et XXème
siècles sur la carte du monde après l’Empire britannique. Comme tous les
enfants de son milieu et de son âge, il contemple cette grande tache de couleur
rose qui marque la présence de la France dans le monde - L’Afrique du Nord,
l’AOF, l’AEF, Djibouti, Madagascar, L’Indochine - que l’on nomme « la
perle de l’Empire » -, la Guyane, une centaine d’iles et de comptoirs répartis
sur tous les continents - et qui reste, à la veille du second conflit mondial, une
grande fierté nationale. La défaite brutale de juin 1940, ainsi que les coups
de force japonais au Tonkin, l’irrésistible poussée allemande en Europe, la
guerre contre le Siam, c’est écolier, à Saigon, qu’il les vit. Cette armée
française victorieuse vingt-deux ans avant du premier conflit mondial et que
l’on disait la meilleure du monde, la voici à terre, humiliée, balayée, anéantie
en moins de deux mois. Qu’en a-t-il pensé à l’époque ? Il écoutait et
faisait sien ce qu’en disait son père mais avec le volontarisme de la jeunesse
et le signe que, dans ce nouveau conflit mondial, rien n’était encore
définitivement joué et que, tant bien que mal, un jour, l’Empire et les Alliés
viendraient au secours de la métropole et qu’il fallait - comme ses frères Guy,
Hubert et Alain, ses beaux-frères, Robert Pila, le mari de tante Gilette, Henri
de Beaufort et Charles de Pampelonne, les époux de tante Nanne - en être. De
retour en zone libre en 1941, puis en Afrique du Nord, il s’engage le 26
janvier 1943 à Blida en Algérie. C’est le métier d’aviateur qu’il choisit, lui
qui, petit, avait toujours rêvé de la mer et qui me racontait qu’enfant il
lisait des nuits entières les récits de la bataille du Jutland avec un penchant
secret pour la flotte du Kaiser ! Il est affecté au Centre de Formation du
Personnel Navigant en Amérique et y part en juillet 1943. A l’issue de
différents stages en Virginie, en Alabama, en Floride, dans l’Illinois, au Texas,
en Louisiane, il est nommé aspirant en octobre 1944 et breveté navigateur
bombardier. Il rejoint la France en janvier 1945 et est affecté à divers
groupes de bombardement sur B-26 Marauder, surnommé par les équipages « le
faiseur de veuves », pour la fin de la guerre en Europe. Volontaire pour
participer aux opérations en Extrême Orient, il part en Angleterre pour une
formation sur le de Havilland Mosquito, le fameux chasseur bombardier de la
Royal Air Force. En avril 1946, il est de retour en France, à Cambrai. Puis au
Maroc en 1947. Il entre à l'Ecole Militaire de l'Air de Salon de Provence en
septembre 1948. Il est breveté pilote le 27 décembre 1950. Le 27 octobre 1953,
à Kergroix, il se marie avec Marie de Lantivy, la deuxième des douze filles d’Emmanuel
et de Golvine de Lantivy de Tredion, avec qui il formera un couple profondément
uni et soudé et qui lui donnera six enfants. En avril 1954, c'est à nouveau le
départ vers l'Indochine, en guerre depuis huit ans, qui vit les derniers jours
de la présence française. Ce fut notamment, fait remarquable, un des derniers à
avoir ravitaillé, le 7 mai 1954, le camp retranché de Dien Bien Phu à
l’agonie. Puis l’Afrique du Nord, l’Algérie, avec des missions de parachutages,
de transports, Chypre pour l’affaire de Suez, Orléans, Paris. En février 1962, à
nouveau départ pour l'Indochine, à Vientiane, dans le cadre des suites des accords
de Genève pour aider l’armée royale laotienne, en butte à la rébellion
communiste du Pathet Lao, où il restera deux ans avec toute sa famille, source
pour Marie, Gilles, Aude et moi de souvenirs, de couleurs, de bruits, de
libertés, de joies et d’éclats inoubliables. Mais l’ombre naissante de la
seconde guerre d’Indochine - la guerre du Vietnam - et les débuts de
l’engagement massif américain vont définitivement sonner le glas de toute
présence française dans la Péninsule. Retour en France par bateau de Saigon
jusqu’au port de Marseille fin 1964. Paris, Longjumeau, Maule. De 1969 à 1971, il
est nommé commandant en second de la base aérienne stratégique 113 de
Saint-Dizier. En 1973, il finit sa carrière militaire comme colonel et poursuit,
jusqu’en 1993, une carrière civile à la Fédération Nationale Aéronautique. Et,
en 2002, c'est au Pélem qu’il se retire définitivement avec notre mère jusqu’à
cette nuit de décembre 2017 où le Christ lui a enfin demandé le compte de ses
jours.
Voilà
ce que furent les grandes étapes sa vie. Comme ses frères Guy, Hubert et Alain,
tant aimés, il a vécu en conscience et en action les drames de la guerre, de la
défaite, de la décolonisation, des rapatriements, des changements politiques et
culturels de la France : cette histoire charnelle de notre pays qui fut, de
septembre 1939 à mars 1962, date officielle de la fin des combats en Algérie, en
guerre pendant près de 23 ans ! Comme ses frères, il en a été profondément
marqué. Comme ses frères, il portait en lui cette part de mélancolie due à
l’effacement définitif de la carte rose de l’Empire : il fallait désormais
voir moins large, moins loin, moins haut ; il fallait se contenter
des seuls contours de la métropole, d’une histoire devenue plus médiocre ;
il fallait vivre dans un monde où la critique des temps et des rêves coloniaux de
son enfance est devenue systématique, culturelle, journalistique... Comme ses
frères, il n’a cessé de rendre honneur et justice à ceux qui ont bâti cet Empire
et l’ont défendu, parfois jusqu’à la mort. Comme ses frères, il fut un homme de
devoir et de fidélité.
Le
philosophe chrétien allemand Paul-Louis Landsberg, mort d’épuisement en mars
1944 au camp d’Oranienburg, a écrit, dans son admirable « Essai sur
l’expérience de la mort », que « la vie de l’homme sans Dieu ressemble
à une tragédie, si on n’envisage pas tel ou tel de ses moments isolés, mais sa
structure et sa fin ». Le fait que notre père soit mort muni des
sacrements de l’Eglise nous permet d’envisager la structure et la fin de sa vie
avec paix et de dire que la vraie affirmation de l’espérance qui constituait
sa personne ne pourra s’accomplir - comme pour chacun d’entre nous - que par la
promesse de l’éternité et de la résurrection. Henry de Boisboissel, notre père,
est passé sur l’autre rive, là où il n’y a plus de cartes roses à défendre, de
camps retranchés à protéger, d’escadrilles à piloter, de familles à élever, de
journaux à lire, d’articles à découper, de poésies à écrire, de propriétés à
gérer, de jardins à entretenir, d’arbres à élaguer, là où il n’y a plus qu’un
seul maître, Notre Seigneur Jésus Christ, qui désormais le regarde et le juge.
Comme tout homme, toutes ses pensées, toutes ses actions, toutes ses volontés,
toutes ses décisions, tous ses désirs - toute sa vie - vont être comptés,
pesés, divisés. « Un livre écrit sera produit, dans lequel tout sera
contenu et d’après quoi le Monde sera jugé (...) Tout ce qui est caché
apparaîtra », nous dit la si belle séquence du Dies Irae. De quelle aune
sera ce jugement ? Nul ici ne le sait. Mais ce que nous savons tous, et ce
d’un savoir absolu, c’est que Notre Seigneur Jésus Christ a promis la vie
éternelle à ceux qui croient en Lui et s’efforcent de Le suivre. Henry de
Boisboissel le savait et le voulait. Que vos prières l’accompagnent afin que le
Roi du monde lui fasse l’insigne grâce de l’accepter dans Son Royaume. Et que
nous, ses enfants, veillions soigneusement à garder dans nos cœurs la Foi qu’il
nous a transmise et priions pour lui, ainsi que pour notre mère, pour notre
famille toute entière, jusqu’à la fin de notre vie.
Liste des avions militaires sur lesquels Henry de Boisboissel a servi
Avion |
Base |
Fonction |
Complément |
Stearman-Boeing PT 17 (PT = Primary Training) |
Van de Graaff Field Tuscaloosa Alabama de août à septembre 1943 |
Elève-pilote |
échoue au brevet (il fallait apprendre très très vite) |
Lockeed Hudson et Lockeed Ventura (avions civils militarisés) |
Tyndall Field Panama City Floride Septembre 1943 |
Elève-mitrailleur |
|
Douglas AT 11 Advanced training |
Big Spring Texas Mai à octobre 1944 |
Elève-bombardier |
160h de vol |
Martin B26 Marauder (voir photos ci-dessus) |
1) Barksdale Field Shreveport Louisiane 2) Base aérienne 113 Saint-Dizier à partir de janvier 1945 * Groupe de bombardement Sénégal * Groupe de bombardement Franche-Comté |
Elève-navigateur Navigateur |
|
De Havilland Mosquito Reconnaissance photo, Mosquito XVI |
1) Upper Heyford, Oxfordshire Septembre 1945 à mars 1946 2) Base aérienne 112, Cambrai Epinoy |
Elève-navigateur Navigateur |
120h de vol |
De Havilland Dominie Percival Proctor, Goeland |
Base école de Radio-navigants de Pau |
Elève-radio |
Formation en vue d'accéder à la fonction de navigateur radio |
De Havilland Mosquito XVI | Groupe de reconnaissance Lorraine Rabat Salé, puis Agadir 1947-1948 |
Navigateur-Radio |
|
Stampe biplace léger de voltige aérienne |
de février à septembre 1949 |
Navigateur | |
Ecole Militaire de l'Air, Salon de Provence Octobre 1948 |
|||
Avro 652 Anson bimoteur léger |
Ecole Militaire de l'Air, Salon de Provence | Observateur |
|
Morane 315 |
Ecole Militaire de l'Air, Salon de Provence | Elève-pilote |
40h de vol |
Morane 230 |
Ecole Militaire de l'Air, Salon de Provence | ||
Bimoteurs Martinet (ex Siebel allemand) |
Base Ecole d'Avord, instruction bimoteurs |
Pilote-élève |
|
Nord aviation Nord 1000 |
Base aérienne 106 Bordeaux Mérignac |
Pilote |
|
Nord aviation Nord 1100 (Nord Alpha) |
Base aérienne 106 Bordeaux Mérignac | Pilote |
|
Douglas C47 Dakota (voir photos ci-dessus) |
1) Base aérienne 123 Orléans-Bricy 2) Groupe de transport 1/61 Touraine 3) Groupe de transport Algérie, Alger, Maison Blanche 4) Groupe de transport 1/64 Anjou Saïgon Tan Son Nhut |
Pilote | |
Nord Aviation 2501 Noratlas |
1) Groupe de transport Anjou Base aérienne de Blida Algérie 2) Groupe de transport 1/61 Touraine 3) Groupe de transport 4/61 Franche-Comté |
Pilote | |
Fouga Magister avion à réaction biplace |
Escadron de transport Franche-Comté | Copilote |
|
Beechcraft D18S civil et Beechcraft UC-45 militaire |
Vientiane, Laos |
Pilote |
Mission militaire française auprès du gouvernement royal Lao |
Beechcraft Beaver quadriplace léger |
Vientiane, Laos | Pilote |
|
Morane-Saulnier MS.760 Paris quadrilace léger à réaction |
Groupe aérien de liaison Base aérienne de Villacoublay |
Pilote | |
Lockeed T33 Silver star version instruction du chasseur F80 Shooting star |
Base aérienne 113 Saint-Dizier |
Copilote |
|
Dassault MD 312 et 315 Flamant bimoteurs légers |
Base aérienne 113 Saint-Dizier | Pilote | |
Max Holste Broussard monomoteur observation / reconnaissance |
Base aérienne 113 Saint-Dizier | Pilote |
Liste des planeurs militaires que Henry de Boisboissel a pilotés
Meise C800 Meise SA 103 Meise C 25S Meise SA 104 |
Centre de vol sans moteur de la première division aérienne Le Bourget du Lac |
Elève-pilote puis pilote |
Liste des avions civils que Henry de Boisboissel a pilotés
Piper Club Monomoteur léger |
1944, 1945 Schreveport Louisiane, Washington D.C |
Pilote privé |
Cessna F150 |
Aéroclub Air France Toussus Le Noble |
Pilote privé |
Cessna F172 | Aéroclub Air France Toussus Le Noble |
Pilote privé |
Morane Saulnier 880 Morane Saulnier 885 |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |
Jodel D112 |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |
Morane Saulnier ST 10 |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |
Robin ATL avion très léger |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |
Piper PA 28 |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |
Cap 10 avion de voltige |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |
Robin DR400 Robin DR 480 Robin DR 300 Robin DR 253 |
Aéroclub de Mantes Les Mureaux |
Pilote privé |